2014-07-24 14:14:00

La dignité de l'homme au centre de tout


(RV) « Il est nécessaire de mettre la dignité de la personne humaine au centre de chaque perspective et de chaque action ». Le Pape François, lors de la messe célébrée ce samedi matin dans le stade de Campobasso, capitale du Molise, au centre-sud de l’Italie, est revenu dans son homélie sur les deux dimensions de l’Eglise : « peuple qui sert Dieu et peuple qui vit dans la liberté donnée par Lui ». Dans sa réflexion livrée aux 21 000 fidèles réunis dans le stade, le Pape explique la dimension de la charité inhérente à l’Eglise et à ses membres.

S’il est une dimension existentielle de l’Eglise, c’est bien celle de la charité. Et il y en a besoin « dans les situations de précarité matérielle et spirituelle, spécialement celles liées au chômage ». Après s’être adressé au monde du travail un peu plus tôt dans la matinée, le Pape a insisté sur la « responsabilité des institutions, du monde de l’entreprise et de la finance » dans ce domaine. La dignité de la personne humaine doit être au centre a-t-il affirmé. « Les autres intérêts, même si légitimes, sont secondaires car la personne humaine a été créée à l’image de Dieu. »

Au niveau ecclésial, cette charité pousse l’Eglise à s’occuper « des situations qui en ont le plus besoin, à être attentionnée envers les petits et les exclus », dans les cadres familial, paroissial et professionnel. « Le témoignage de la charité est la meilleure voie pour l’évangélisation » rappelle le Pape qui explique qu’ainsi, « la communauté chrétienne cherche à diffuser dans la société ce supplément d’âme qui permet de regarder au-delà et d’espérer ».

L’autre dimension de l’Eglise, est celle de la liberté que Dieu lui a donné, liberté qui la libère « du péché, de l’égoïsme dans toutes ses formes ; la liberté de se donner et de le faire avec joie ». Et d’exhorter les fidèles à « se servir », car ainsi, « le Seigneur nous libère de l’ambition et des rivalités qui minent l’unité de la communion. Il nous libère aussi de la méfiance et de la tristesse », si « dangereuse » car elle nous abat complètement. C’est donc une invitation à la joie que le Pape a livré malgré les épreuves. 








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