Irak : "Arrêter n'est pas bombarder"

(RV) Entretien- Lors de la conférence de presse à bord de l'avion qui le ramenait de Séoul, le Pape François a répondu à une question sur l'opportunité d'une intervention militaire en Irak. Le Pape a assuré que, “dans les cas où il y a agression injuste“ il était “licite d’arrêter l’agresseur injuste“. “Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre, les moyens de l’arrêter devront être évalués" a t-il immédiatement ajouté. François a également souligné "qu’un seul pays ne peut juger comment arrêter un agresseur injuste. “Après la Seconde Guerre mondiale est née l’idée des Nations unies, c’est là que l’on doit discuter et dire : il y a un agresseur injuste, comment l’arrêtons-nous ?“ expliquait-il. 

Selon Denis Viénot, le secrétaire général de Justice et paix France (Président de Caritas Internationalis de 2005 à 2007), ces déclarations du Pape s’inscrivent dans la suite logique de ces prédécesseurs. Des propos recueillis par Marie Duhamel