(RV) Entretien - La lutte internationale contre l’État islamique prend forme. La large coalition voulue par les États-Unis commence à se mettre en place, du moins sur le papier. John Kerry, le secrétaire d’État américain, poursuit sa tournée au Moyen-Orient pour bâtir cette coalition. Il sera samedi au Caire, la capitale égyptienne, pour rencontrer le chef de la ligue arabe Nabil al-Arabi.
Vendredi il était en Turquie pour convaincre Ankara de rejoindre les dix pays arabes, déjà prêts à s’engager aux côtés de Washington. Avant sa visite, la Turquie avait déjà annoncé qu’elle ne participerait pas activement aux opérations armées.
Comment peut-on comprendre cette position de la Turquie ? En quoi son aide est-elle nécessaire à cette coalition ?
Selon Samim Akgonul, enseignant-chercheur à l’université de Strasbourg, spécialiste de la Turquie, il y a des raisons structurelles et conjoncturelles. Il est interrogé par Audrey Radondy
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