2014-09-29 13:20:00

Radio Vatican invitée à s'élancer sur les routes numériques


(RV) « Plus les moyens de communications sont puissants, plus la conscience éthique de ceux qui travaillent dans ce secteur doit être forte ». Le cardinal Lorenzo Baldisseri a présidé une messe ce lundi 29 septembre dans la chapelle de Radio Vatican à l’occasion de la solennité de l’Archange Gabriel, le patron des télécommunications.

Le Secrétaire du Synode des évêques a commencé par remercier le personnel de Radio Vatican pour le travail effectué et espéré que la Radio, au service du ministère pétrinien, puisse être « le reflet de l’infinie beauté de Dieu ».

Les Anges, messagers de Dieu 

Commentant la lecture du jour, le cardinal Baldisseri a rappelé que les Anges sont les messagers du dessein de Salut de Dieu et ils « servent la réalisation » de ce projet divin. Le cardinal Baldisseri évoque dans son homélie plusieurs de leurs interventions : pour fermer le Paradis terrestre, protéger Lot, arrêter la main d’Abraham, annoncer la Loi et guider ainsi le Peuple de Dieu, annoncer les naissances et les vocations. Quant à l’archange Gabriel, dont le nom signifie « la forteresse de Dieu », il a été « choisi par Dieu pour annoncer le grand et merveilleux Mystère de l’incarnation de son fils dans le monde ». Il a frappé à la porte de Marie et par son intermédiaire celle-ci a pu devenir la Mère du Rédempteur.

« Sans jamais se lasser le Seigneur frappe à la porte de tous, à la porte du monde (...)pour demander à notre liberté de s’ouvrir ou de se fermer. Et entrant en nous, Il désire que notre vie ait la respiration de Dieu et l’amplitude du Ciel. » Toute l’histoire du Salut montre un Dieu communiquant. Le Christ est « le communiquant parfait du Père » et l’Eglise devient elle-même « un événement de communication ».

Les journalistes associés à la mission des Anges

« Nous sommes associés nous aussi à la mission des Anges afin de faire connaître l’appel du Christ aux hommes et aux femmes de bonne volonté, et d’apporter la bonne nouvelle de sa présence », explique le cardinal Baldisseri au personnel de Radio Vatican. L’utilisation des moyens de communications sociales dans la société moderne a « un rôle d’une importance singulière » pour informer,  annoncer et faire croître une culture de la rencontre toujours plus authentique ». Les médias, anciens et nouveaux, « sont appelés à agir en faveur du bien commun ».

Dans son homélie, le cardinal Baldisseri cite un passage de l’intervention du Pape à peine élu, le 16 mars 2013, devant les 6 000 journalistes venus du monde entier à Rome pour suivre le conclave. « Votre travail nécessite l’étude, la sensibilité et l’expérience comme dans de nombreuses professions mais elle accorde aussi une attention particulière à la vérité, la bonté et beauté ». Or poursuivait François, nous sommes proches, parce que l’Eglise existe pour communiquer cela en particulier, la vérité, la bonté et beauté en personne : le Christ ». Comme chrétiens travaillant dans les communications, « nous sommes appelés à nous demander quelles contributions nous pouvons apporter afin de permettre la compréhension du monde ». L’ancien nonce apostolique rappelle le décret conciliaire Inter Mirifica expliquant que les médias doivent permettre « de soulager et d’enrichir les âmes, aussi bien que d’étendre et de consolider le Règne (de Dieu) ».

Une conscience éthique nécessaire

Aujourd’hui, dans le secteur des communications émergent de grandes potentialités, de nouvelles opportunités de connaissance, concrètement des innovations technologiques et par conséquent de nouveaux comportements psychologiques. « Nous sommes face à une nouvelle culture ».  Or, explique le cardinal Baldisseri citant Jean Paul II, la possibilité de communiquer de manière nouvelle est « un bien de toute l’humanité et comme tel il doit être promu et encadré ». « Plus les moyens de communications sont puissants, dit-il, plus la conscience éthique de ceux qui travaillent dans ce secteur doit être forte ».

Le cardinal Baldisseri a enfin invité le personnel de Radio Vatican se mettre en chemin et à vivre sur les routes numériques de notre monde contemporain, sous le signe de la vérité et de l’Amour pour faire du Christ le cœur du monde.








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