2014-10-08 15:46:00

La Revue de la presse catholique africaine. Mercredi 08 octobre 2014


La revue de la presse catholique africaine de ce jour concernera le Sénégal, le Niger, la République du Congo, le Gabon et les Seychelles.

L’un ou l’autre des organes de presse catholiques parle, bien entendu, du Synode extraordinaire sur la famille en cours depuis lundi dernier au Vatican. Mais en raison de la périodicité de la plupart d’entre eux, ils n’en parlent qu’en termes d’annonce, en reprenant d’ailleurs bien souvent les communiqués du Saint-Siège ou des agences vaticanes…

C’est pourquoi, on lira avec intérêt dans les colonnes de SENEGLISE la nouvelle sur « Les cafés théologiques », cette expérience originale qui se mène dans l’Archidiocèse de Dakar. Espaces d’échanges et de débat, « dans un cadre agréable, avec un mobilier unique et original, tables et tabourets de bar en un jardin » les Cafés théologiques, nous apprend le portail de l’Archidiocèse, vont redémarrer  «à la paroisse Saint-Pierre-du-Port, le 9 octobre ». Cette première rencontre aura pour thème, souligne le portail, « En lien avec la Semaine missionnaire mondiale, Mission et Nouvelle évangélisation : tous missionnaires, ici et maintenant ! Mais, comment ?... ». Il sera introduit par le Père Christophe Buirette, Curé de la paroisse Saint-Pierre-du-Port, missionnaire Fidei donum »…

Toujours au Sénégal, on lit aussi sur SENKTO le portail du « Sénégal catholique » que dans la communauté musulmane du pays, la fête de la Tabaski, fête du Sacrifice, a été précédée par un certain flottement « beaucoup de Sénégalais » retenant que la date idoine pour cette fête était le 5 octobre, alors que  « la Coordination des Musulmans de Dakar » annonçait celle du 4 octobre. Finalement tout a fini par s’arranger et les musulmans ont pu respecter leurs devoirs de foi dans le recueillement et dans l’entente.

A propos de cette fête, EGLISE CATHOLIQUE AU NIGER reproduit un message de fraternité adressé par les Evêques catholiques à leurs frères et sœurs de la communion islamique. Ils disent que, « unis à leurs communautés chrétiennes (ils) sont heureux de manifester leur amitié à toute la communauté musulmane du Niger en lui souhaitant d'un cœur sincère, une bonne, sainte et heureuse fête de la Tabaski. Les fêtes religieuses musulmanes, chrétiennes ou autres sont toujours des occasions favorables pour se rapprocher davantage de Dieu ». Les Evêques catholiques relèvent  aussi que « la fête de la Tabaski a la particularité de rapprocher encore davantage musulmans et chrétiens car elle nous relie à notre ancêtre commun Abraham, le Père des Croyants comme les différentes branches d'un arbre sont reliées à un même tronc ».  C’est pourquoi, soulignent les trois Evêques qui composent la petite Eglise catholique du Nigéria, il faut affronter dans un même élan de fraternité les défis de l’heure. « Au moment où des usurpateurs du nom de Dieu, s'engouffrent dans l'horreur de la terreur, que notre prière se fasse pressante pour que l'exemple d'Abraham qui se laisse guider humblement par la volonté de Dieu, détourne leur arme et leur haine pour un sacrifice qui plaise vraiment à Dieu ».

Au Congo, La SEMAINE AFRICAINE, journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville annonce sous la plume de Joachim Alice Mbon qu’au terme de leur récente assemblée élective les Franciscains du Congo viennent d’élire « le père Kevin Dessinga président de la Fondation franciscaine Notre-Dame d’Afrique ». Après 22 ans de présence au Congo, « l’Ordre franciscain au Congo compte dans ses rangs une quarantaine de membres (autochtones, missionnaires, jeunes en formation philosophique et théologique, novices et postulants) », signale le journal.

EGLISE CATHOLIQUE DU GABON, signale pour sa part, sous la plume de Jean-Claude Nounamo que dans la diocèse de Franceville le 5 octobre, Bakoumba « a vécu l'ordination presbytérale de l'abbé Wenceslas Hermann Lengoma, premier prêtre fils de la localité ». On  lit que « dans son homélie, l’abbé Yves Judicaël Owangui, son jumeau d’ordination a appelé le peuple de Dieu de Bakoumba  à faire le bon choix, à s’attacher et à rester solidaire du Seigneur qui seul peut nous ouvrir les portes du vrai bonheur ».

Enfin au Seychelles, L’ECHO DES ILES a poursuivi cette semaine encore la présentation de son très intéressant dossier sur « La messe expliquée » en expliquant le sens du Sanctus que les fidèles chantent pendant les célébrations eucharistiques. « En reprenant le mot hébreu hosanna qui est une demande adressée à Dieu de sauver son peuple, les fidèles se remémorent l’entrée solennelle de Jésus à Jérusalem le jour des Rameaux. C’est un des éléments les plus anciens de la liturgie chrétienne », rappelle le mensuel qui a eu l’heureuse idée de rappeler que la messe est constituée de parties signifiantes, pas de simples psalmodies ou de gestes mécaniques !








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