2014-10-22 15:16:00

La Revue de la presse catholique d'Afrique


                                                     La Revue de la presse catholique d’Afrique du Mercredi 22 octobre 2014

 
C’est tout naturellement sur le Synode sur la Famille dont les deux semaines de travaux au Vatican ont occupé une bonne partie de la presse internationale que journaux et sites catholiques d’Afrique font la plupart de leurs Unes.
Ainsi parlant de sa clôture, DIOCESE DE MARADI au Niger titre-t-il que le Synode s’est clôturé en livrant « sa feuille de route pour un an de réflexion »

Pour sa part, CENCO (Rép Dém du Congo) qui a rendu compte du déroulement des travaux font le constat que « les pères synodaux ont abordé toutes les questions liées à la famille dans un esprit d’ouverture, de simplicité, de fraternité, avec un fort sens de responsabilité et dans la confiance mutuelle ». Le portail de l’Eglise au Congo souligne aussi, et à juste titre, que « toutes les Églises locales ne sont pas également ni de la même manière concernées ni touchées par les problèmes soulevés. Davantage conscients de cette réalité, ils souhaitent qu’une certaine autonomie soit laissée aux Églises locales dans la recherche de réponses aux préoccupations pastorales qui sont les leurs » sur la famille. « Tous ont apprécié cette « palabre » universelle où les voix de l’Europe, de l’Asie et du Moyen Orient, de l’Afrique et de l’Amérique du Nord ont résonné en des timbres fort diversifiés, mais de manière généralement symphonique », ajoute CENCO.

Sur un thème voisin, L’EFFORT CAMEROUNAIS dont nous saluons le réveil interpelle ses lecteurs sur une grave question, le choix à faire en cas de grossesse difficile. Noël-Jean Fogang Néguim rappelle, après avoir cité les nombreux cas où des parents semblent écartelés devant l’éventualité d’une naissance difficile (malformation ou maladies génétiques graves risquant même de peser sur la vie de la mère) que « Fidèle à l’Evangile de la Vie ou à sa mission de promotion de la culture de la vie, l’Eglise salue et présente comme modèle le témoignage héroïque de quiconque n’hésite pas à sacrifier sa vie pour sauver la vie d’un innocent et inoffensif enfant à naître ». Le choix est difficile, mais il s’impose à tous même en Afrique où la société semble perdre le sens sacré de la vie, surtout dans les agglomérations urbaines.

La santé est parfois évoquée dans de telles situations. Cela permet une belle transition avec ce qu’affiche en Une le portail EGLISE DU RWANDA (qui se réveille lui aussi après une longue léthargie. L’Eglise, soucieuse du bien-être physique et spirituel des populations vient de s’enrichir d’une nouvelle structure sanitaire au Rwanda. On peut ainsi lire : « 4 ans après la destruction de l’ancien centre de santé de Nyundo par les crues de la rivière Sebeya, l’évêque de Nyundo, Mgr Alexis Habiyambere, a présidé le lundi 06 octobre 2014, les cérémonies d’inauguration d’un nouveau centre de santé entièrement neuf construit avec le financement de l’organisme catholique allemand, Misereor ».

Pour sa part, et toujours parlant de santé, LA CROIX DE MADAGASCAR annoncent que « les dermatologues organisent une journée permettant de se faire ausculter gratuitement durant la journée du 24 octobre 2014. Cette séance se déroulera au sein de l’hôpital CHU de Befelatanana, Antananarivo ». Le 24 octobre, c’est vendredi !

Au Sénégal, SENEGLISE pour sa part que « comme déjà annoncé », « Mgr Benjamin Ndiaye, Evêque de Kaolack et Président de la Conférence Episcopale Interterritoriale, préside, le samedi 25 octobre 2014 à 10h00, en l’église Saint Christophe de Yoff, la messe d’action de grâces à l’occasion du passage de la Fondation d’Afrique du Nord-Ouest (FANO) à la Province d’Afrique du Nord-Ouest (PANO) ». Nous pourrons y revenir.

Enfin, on lit dans la SEMAINE AFRICAINE, journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville (Congo) une information bien curieuse qui montre à quel point des politiques peuvent pousser leur zèle. Le journal écrit que contrairement aux informations diffusées sur son compte Facebook par l’opposant congolais Clément Miérassa « l’abbé Mathieu Bakanina, directeur spirituel au Moyen-séminaire Saint-Jean de Kinsoundi, dans l’archidiocèse de Brazzaville (…) déclare qu’il n’a fait l’objet d’aucune interpellation ni arrestation et qu’il n’est pas du tout placé en détention à la Maison d’arrêt de Brazzaville. Rentré de France au mois de septembre dernier, il est tout à fait libre de ses mouvements et se trouve présentement à Pointe-Noire, pour des raisons de deuil familial ». 








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