Revue de la presse catholique africaine Mercredi 19 Novembre 2014

                                            La Revue de la presse catholique d’Afrique  Mercredi 19 novembre 2014
 

La revue de la presse catholique africaine de ce jour tire dans toutes les directions. En dehors de l’engagement unanime des confrères et consœurs pour une communication inspirée des valeurs de l’Evangile, il n’y a rien de vraiment commun entre les contenus des journaux et sites catholiques d’Afrique du Nord, de l’Ouest ou du Centre.

Au Sénégal – faut-il s’en étonner ! – SENEGLISE titre bien évidemment sur la visite effectuée par le président Macky Sall cette semaine au Vatican. Le portail de l’Archidiocèse de Dakar titre que « le Pape François et le Président Macky Sall (ont évoqué) la contribution que l’Eglise apporte à la société sénégalaise ». La visite du Chef de l’Etat sénégalais a eu lieu mardi au Vatican et elle s’est prolongée à la Secrétairerie d’Etat. Dans le colloque avec le Pape « les deux hommes ont évoqué les relations cordiales qui existent entre le Saint-Siège et le Sénégal », écrit le portail.

Dans l’Océan Indien, La CROIX DE MADAGASCAR a, de son côté, choisi de réfléchir sur le métier de journaliste. C’est en effet une autre beauté de notre métier que de se donner de temps en temps des miroirs non-déformants mais aussi et surtout non-complaisants pour pointer du doigt ses propres dérives. Ainsi, le journal de l’Eglise souligne qu’à Madagascar, « les journalistes (sont) atteints de la “maladie des politiciens ». Qu’est-ce ? Il s’agit d’une pathologie dont les symptômes patents sont, affirme le grand quotidien de l’Eglise:  «“langue de bois”, “veste réversible”, “amnésie”, (espèces) “sonnantes et trébuchantes”, “cleptomanie”… La liste est longue » ! Le journal dresse ce constat accablant au vu du « cafouillis rencontré lors des élections des membres du bureau de l’Ordre des Journalistes de Madagasikara ». Sans commentaire, si ce n’est la conclusion impitoyable mais logique que tire Babany C. : « Désormais, les journalistes doivent se soigner s’ils veulent retrouver leur crédibilité », CQFD !

En République démocratique du Congo le portail de l’Eglise, CENCO, titre notamment sur l’ « hommage de la chaire Jean-Paul II à Son éminence Laurent Monsengwo Pasninya à l’occasion de ses 75 ans d’âge ». Le portail indique que cet hommage a pris la forme d’une série de conférences « du 13 au 14 novembre 2014 sur (le thème de) ‘la promotion humaine’ (vue) sous ses aspects anthropologiques, théologiques, juridiques, économiques et sociopolitiques ». Il est signalé, entre autres, une conférence qui a sans doute attiré foule dans le contexte socio-politique que traverse le pays, sur fonds de prisses de position pour et contre sur un remaniement suspecté de la Constitution sur laquelle les Evêques se sont déjà exprimés ; il s’agit de la conférence animée par le « professeur Abbé Léonard Santedi (…) sur : le combat pour la démocratie est-il un combat pour Dieu ? Point de vue du Cardinal Laurent Monsengwo ».

La SEMAINE AFRICAINE, le journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville (Congo) nous conduit dans le diocèse de Dolisie où, est-il écrit, « à l’initiative de Mgr Bienvenu Manamika-Bafouakouahou, il s’est tenu, du 3 au 5 novembre 2014, dans la salle Abbé François de Paul Moundanga-Ibeni, à la cathédrale Saint Paul de Dolisie, la toute première session de formation des chrétiens catholiques engagés dans la pastorale de la santé, sous le thème général: «Quelle pastorale pour demain, en milieu hospitalier». C’était l’abbé Jean-Baptiste Ngoyi-Ngoma, récemment nommé responsable diocésain de la pastorale de la santé, qui en a été le coordonnateur et modérateur principal ».

Au Niger, le site DIOCESE DE MARADI titre sur une nouvelle de douleur : « 2 morts et au moins 11 disparus sur le fleuve Niger à Niamey ». C’est « une pirogue d’écoliers (qui) a été renversée par un hippopotame hier (lundi, Ndlr) sur le fleuve Niger dans le village de Liboré ».

Dans le même pays, le portail EGLISE CATHOLIQUE AU NIGER nous informe que dimanche 9 novembre les missionnaires de la Congrégation du Très Saint Rédempteur, les Rédemptoristes, ont clôturé « ce qu'ils ont appelé ‘l'année de la vocation missionnaire rédemptoriste’» ouverte en août de l’an-dernier.

 Enfin, en terminant par le Maroc, nous apprenons par la lecture de DIOCESE DE RABAT, le portail de l’archidiocèse, que Monseigneur l’Archevêque Vincent Landel est en tournée pastorale (15-30 novembre) dans la région du Grand Casablanca. Certes les tournées pastorales entrent dans les activités ordinaires d’un Evêque mais le Maroc, pays de deux diocèses et d’un vicariat apostolique, est aussi une terre d’islam où les communautés chrétiennes sont constituées de fidèles étrangers ou en transit.