2014-11-26 08:15:00

L’afflux de réfugiés, un défi pour l’Etat comme pour l’Eglise en Jordanie


Les pays frontaliers de la Syrie et de l’Irak subissent sévèrement les conséquences des conflits qui déchirent ces deux pays. Si la Jordanie tient le coup, c’est surtout grâce à la bonne santé de son armée, efficace et omniprésente, mais aussi parce que nombreux sont ceux qui tiennent à sa stabilité. De la sécurité du territoire jordanien dépend aujourd’hui la sécurité de la nation arabe, affirme-ton à Amman. Le Roi Abdallah II a décidé de combattre le fondamentalisme en profondeur. Il y a eu des arrestations, des imams extrémistes ont été interdits de prédication. Selon les observateurs, le risque de déstabilisation ne vient pas tant de l’infiltration des islamistes mais de la crise sociale. Dans les périphéries et les villes satellites, la pauvreté et le chômage sont élevés. Des organisations en profitent pour propager l’extrémisme sous couvert d’aide humanitaire.

L’afflux des réfugiés, venus de Syrie et d’Irak est aussi un défi pour la petite Eglise locale qui leur vient en aide par le biais de Caritas-Jordanie. La Nonciature apostolique à Amman est elle aussi mobilisée. Le chargé d’affaires de la Nonciature, Mgr Roberto Cona, se rend souvent auprès des réfugiés chrétiens irakiens accueillis dans les salles paroissiales. Il est interrogé par Romilda Ferrauto 








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