La Revue de la presse catholique d’Afrique Mercredi 10 Décembre 2014
Au Sénégal, mercredi et jeudi, l’heure était à la joie des festivités de pose de première
pierre de l’Eglise Sainte Epiphanie et de réhabilitation du state de Nianing, dans
le département de Mbour. Roger Gomis écrit notamment sur SENEGLISE, le portail de
l’Archidiocèse de Dakar, que « l’Association Enfance et Nature, en collaboration avec
l’Archidiocèse de Dakar et Eiffage Sénégal (a organisé) la cérémonie de la signature
du contrat du projet de construction de l’église Sainte Epiphanie et de réhabilitation
du stade de Nianing. Cette cérémonie sera suivie de celle de la pose de la première
pierre de la future église, le jeudi 11 décembre à 9 heures à Nianing sur le site
qui abritera cette nouvelle infrastructure religieuse »,
Toujours sur SENEGLISE on lit aussi qu’une foule de fidèles est venue dimanche dernier
« aux pieds de Notre-Dame de Gouloumbou pour, avec Marie, rendre grâce au Seigneur
» pour les 25 ans du diocèse de Tambacounda. Jean Pierre Songho Dioh indique que c’est
l’ordinaire du diocèse, Mgr Jean-Noël Diouf, qui a présidé la messe en présence de
l’ensemble des membres de la Conférence épiscopale territoriale d’Afrique de l’Ouest
(Sénégal, Mauritanie, Guinée Bissau et Iles du Cap Vert). « C'est en répondant favorablement
au Seigneur que nous devenons des porteurs de lumière. (…) Nous sommes choisis par
Dieu, pour incarner sa bonté, sa tendresse et sa justice et (…) il n'y a pas de plus
grand honneur que d'être les serviteurs de l'amour », a enseigné Mgr Diouf au cours
de l’homélie.
L’Eglise est universelle et la fraternité élargit et consolide cette universalité
bâtie autour du même idéal de foi en Jésus-Christ, Fils de Dieu. On en a une illustration
dans la SEMAINE AFRICAINE, le journal de l’Eglise qui paraît au Congo-Brazzaville.
Dans un article dédié à la Sainte congolaise (RDC), Anuarite Nengapeta « martyre de
la chasteté », Marie-Brigitte Yengo produit une émouvante évocation rappelant que
« le 1er décembre 2014, l’Eglise catholique a commémoré le 50ème anniversaire de l’assassinat,
à l’âge de 25 ans, de la Bienheureuse Sœur Anuarite Marie Clémentine Nengapeta, religieuse
congolaise de la Congrégation de la Sainte-Famille en République Démocratique du Congo
».
Sur cet espace, nous avons notamment rendu compte du reportage produit à ce sujet
par CENCO, portail de l’Eglise de RDC, à propos des festivités de ce jubilé à Isiro,
RDC. Le témoignage de Marie-Brigitte Yengo dans la Semaine africaine prend des accents
de pure oraison et se termine en supplique à la Sainte martyre : « En nous souvenant
de l’anniversaire de ton assassinat, le 1er décembre 1964, il y a 50 ans, ô Bienheureuse
Anuarite Marie Clémentine, intercède pour nous, pour que la vie de la personne consacrée
soit de plus en plus, comme dirait le Pape Benoit XVI, «une exégèse vivante de l’Evangile».
Détails non bénins dans un contexte où deux pays d’Afrique portent le nom de Congo
: la rédactrice de l’article est religieuse et médecin (du Congo-Brazzaville) ; elle
raconte avoir soigné sous recommandation du Cardinal Laurent Monsengwo (du Congo-RDC)
des religieuses, dont certaines ont vécu avec la Bienheureuse Anuarite Nengapeta.
En République démocratique du Congo même, CENCO s’intéresse cette semaine à la formation,
enfin, du gouvernement de cohésion nationale qu’on attendait « depuis la clôture des
concertations nationales le 5 octobre 2013 ». Le portail nous apprend que « M. Matata
Ponyo est maintenu au poste de Premier Ministre. Quelques membres de l’opposition
font leur entrée au Gouvernement Matata II ».
A Madagascar, LA CROIX revient sur le Synode sur la famille d’octobre dernier au Vatican.
Le quotidien de la Grande Ile rappelle que ces semaines de débats francs ont été un
moment de réelle communion. « Cette réunion des évêques avec le successeur de Pierre
et en communion avec lui, bien que dans une confrontation sereine sur les problèmes
des familles, témoigne d’une Eglise vivante, vigoureuse, où tous partagent leur point
de vue, souhaitant donner le meilleur au peuple chrétien, après que cela ait été approuvé
et promulgué par le Pape », conclut le journal qui indique quelques clés de lecture
de ce synode.
Au Niger, DIOCESE DE MARADI nous annonce que « les chrétiens de Niamey ont cimetière
pour enterrer dignement leurs morts. La cérémonie de bénédiction a eu lieu le dimanche
30 novembre en présence de l’Archevêque nommé de Niamey Mgr Laurent Lompo, de Mgr
Michel Christian Cartatéguy administrateur apostolique de Niamey entourés des pasteurs
des églises évangéliques du Niger et de plusieurs fidèles venus nombreux honorés le
Seigneur pour ce jour mémorable ». Serge Xavier Oga écrit que le nouveau cimetière
est « situé à 18 km à l’Ouest de Niamey. (Il) comporte un mur de clôture, une adduction
d'eau alimentée par un forage équipé d'une pompe solaire, un espace de prière, un
bloc administratif, deux magasins… ».
Le portail du diocèse de Maradi nous apprend aussi par ailleurs que « le chiffre de 100.000 Nigérians refugiés au Niger a été franchi ». Il s’agit de pauvres hères poussés hors de leurs terres ancestrales par la violence de la secte islamiste Boko Haram. « Les réfugiés sont hébergés par des familles dans les villes et villages mais malgré la générosité des uns et des autres, le dispositif d’accueil est saturé. Le Niger a besoin d’une aide pour apporter le soutien nécessaire aux réfugiés. Il faut des médicaments pour soigner les réfugiés, des abris et surtout de la nourriture et des points d’eau ».
A la semaine prochaine !
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