2015-01-23 19:43:00

La semaine pour l'Unité des Chrétiens se vit au quotidien dans certaines familles


(RV) Entretien - La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens se poursuit jusqu’à dimanche 25 janvier dans le monde entier, où des communautés et paroisses échangent leurs prédicateurs et organisent des célébrations œcuméniques en réflechissant sur ce passage choisi de l’Evangile de Saint Jean, lorsque “Jésus dit à la femme : « Donne-moi à boire »”.

Cette unité célébrée le temps d’une semaine dans le monde se vit au quotidien dans certaines familles. En France, le mariage de chrétiens venant de deux confessions différentes rassemble le plus souvent des protestants et des catholiques.

Dans certains cas, les couples mixtes chrétiens finissent par se fixer dans une meme église, souvent parce que l’un d’eux est moins enraciné dans sa foi. Mais d’autres, au contraire, font le choix d’assumer cette dualité et meme de la cultiver. Fanny Cheyrou s’est entretenue avec Florence, une Française catholique, mariée à Terry, un Américain protestant. Le fait que chacun ait un rapport assez détaché à la pratique de sa foi a favorisé la mixité confessionnelle.

Au-delà du mariage, la question se pose au moment d’éduquer les enfants. Isabelle, 27 ans, est fille et d’une mère catholique très pratiquante et du Pasteur Yves Noyer, specialisé dans les relations interconfessionnelles au niveau des Eglises de Normandie.

Tout en conservant les spécificités de leurs pratiques et croyances, ses parents ont cherché à laisser leurs trois enfants aussi libres que possible dans la pratique de leur foi.

Malgré cette éducation oecuménique qu’elle a recue et qu’elle considère comme une chance, Isabelle a senti en grandissant qu’elle devait choisir entre catholicisme et protestantisme. C’est ce qu’elle explique à Fanny Cheyrou.








All the contents on this site are copyrighted ©.