2015-01-30 13:08:00

Homélie : « un chrétien doit se souvenir de sa première rencontre avec Jésus »


(RV) Pour le Pape, un chrétien doit toujours conserver en soi « la mémoire » de sa première rencontre avec le Christ et « l’espérance » en lui, qui le pousse à aller de l’avant dans la vie avec le « courage » de la foi. Lors de son homélie prononcée lors la messe célébrée ce vendredi matin en la chapelle de la maison Sainte-Marthe, François a affirmé qu' « un chrétien sans la mémoire de sa première rencontre avec Jésus est une personne vide, spirituellement inerte, comme seuls le sont les chrétiens tièdes, "nonchalants" ».

C’est la phrase initiale de la lettre aux Hébreux sur laquelle s'est appuyé le Saint-Père, où chacun est invité à se souvenir de « la mémoire des premiers jours », celle où chacun a reçu « la lumière du Christ », comme, en particulier, « le jour de la rencontre avec Jésus ». Ce jour ne doit jamais être oublié, conseille le Pape, car c’est un jour « de grande joie » et qui donne « l’envie de faire de grandes choses ». Avec ce souvenir, il ne faut jamais perdre de vue le « courage initial », « l’enthousiasme » et la « franchise » qui naissent du souvenir du premier amour.

Attention au mal qui frappe à la porte

Lorsqu’on pense aux chrétiens tièdes, deux images touchent le Pape François. Celle évoquée par Pierre, « comme le chien retourne à ce qu'il a vomi » et l’autre de Jésus, quand il y a des personnes qui, dans le fait de décider de suivre l’Évangile, ont bien chassé le démon mais lorsque celui-ci revient en force, ils lui ouvrent la porte sans prêter attention. Ainsi, le démon « prend possession de cette maison », initialement propre et belle. « Le chrétien a deux paramètres : la mémoire et l’espérance, liste le Pape. Rappeler la mémoire pour ne pas perdre cette expérience tellement belle du premier amour qui alimente l’espérance. Souvent, l’espérance est sombre mais il va de l’avant. Il croit, il avance car il sait que l’espérance ne déçoit pas pour trouver Jésus. Ces deux paramètres sont le cadre dans lequel nous pouvons conserver ce salut des justes, qui provient du Seigneur ». Un salut, affirme le Pape, qui doit être protégé « pour que le petit grain de moutarde grandisse et porte son fruit.  Demandons la grâce de protéger ce cadeau, ce don du salut » a conclu le Saint-Père. 








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