2015-01-30 20:41:00

Saint Jean Paul II : "25 ans dans plusieurs pays d’Afrique"


(RV) Il y a 25 ans le Pape Jean Paul II était sur la terre d’Afrique. Le mois de janvier 2015 ouvre ainsi dans plusieurs pays du Continent africain à la célébration d'un jubilé, où l’on a vu saint Jean Paul visiter les populations résidant dans ces pays.

Des précisions historiques avec Honoré Onana Olah

Du 25 janvier au 01 février 1990, en effet, le Pape Jean Paul a organisé son 45e voyage apostolique qui l’a notamment conduit au Cap-Vert, en Guinée Bissau, au Mali, au Burkina-Faso et au Tchad. Et du 1er au 10 septembre 1990 lors de son 49e voyage apostolique qui l’a conduit en Tanzanie, au Burundi, au Rwanda et en Côte d’Ivoire. Des rencontres très chaleureuses comme à son habitude, que ce soit lors des rencontres avec les Chefs d’Etats Africains, ou que ce soit avec les ecclésiastiques, laïcs, jeunes, ou même la classe politique que le souverain Pontife a rencontrés ; mais surtout avec le peuple de Dieu que Jean Paul II affectionnait particulièrement et que ces derniers le lui rendaient très bien, dans leurs différentes participations aux différentes cérémonies traditionnelles, religieuses, qu’ils ont organisé en son honneur. Jean Paul II lors de ces voyages n’a cessé de témoigner son amour pour l’Eglise d’Afrique. Un témoignage qui peut retrouver toute sa saveur notamment dans l’Année de la Vie Consacrée voulue par le Pape François, et débutée le premier dimanche de l’Avent, pour s’achever le 02 février 2016.

Aux prêtres, religieux, séminaristes et laïcs dans la cathédrale de "Notre Dame de Grâce" à Praia au Cap-Vert, le 25 janvier 1990, l’Evêque de Rome, leur rappelait, que « l’Eglise universelle, une et indivisible, se manifeste à travers les différentes Eglises locales, » et ceci, encore plus, aujourd’hui. Dans la Cathédrale du Sacré Cœur de Jésus à Bamako au Mali, le 28 janvier 1990, Saint Jean Paul II a souligné qu’après la célébration du centenaire de leur évangélisation, où ils ont « accueilli la Bonne Nouvelle, les Maliens sont maintenant appelés à l’annoncer à leur tour. » Aux prêtres, religieux, séminaristes et catéchistes dans la cathédrale de Bissau en Guinée-Bissau le 27 janvier 1990, le Saint-Père Jean Paul II les a cette fois-ci exhortés, à « prendre soin le plus possible de leur vocation en accord avec les directives données reçues de leurs Supérieurs, de leur Pasteur et de l’Eglise ».

A l’occasion de sa deuxième visite Le 29 janvier 1990, dans la cathédrale de Ouagadougou au Burkina-Faso, le Pape Jean Paul II a demandé aux prêtres, religieuses et religieux, qui ont « choisi de renoncer à fonder une famille » « une disponibilité entière aux services que l’Eglise vous demande. » Les jeunes baptisés, eux, ont été invités, à renoncer « à des plaisirs faciles, à la crainte d’affirmer leur foi, pour venir prendre leur place active et dynamique dans la communauté des disciples du Christ. » Le 30 janvier, lors de la cérémonie de congé à l’Aéroport international de Ouagadougou , et en présence du Cardinal Paul Zoungrana, le Saint-Père a dit aux burkinabè, spécialement les malades, les handicapés, les prisonniers, et surtout les plus pauvres et les plus petits qu’il restait « proche d’eux dans la prière! ».

Dans la salle paroissiale «Charles Lwanga» de la cathédrale de N’Djamena au Tchad, le 31 janvier 1990, le Souverain Pontife a souligné qu’ « un des signes les plus éloquents de la vitalité d’une communauté diocésaine, c’est l’existence en son sein d’une vie religieuse de qualité. » « Prêtre tchadien, quelle est ton identité? » a été également évoqué à l’occasion du centième anniversaire de la fondation de l’œuvre de Saint-Pierre Apôtre au Tchad. Et saint Jean Paul II de promettre dans sa conclusion à  sa rencontre avec les prêtres, religieuses et religieux, du Tchad, que le « thème de l’inculturation entrera parmi les sujets abordés par l’Assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des évêques. »

La vocation de la vie religieuse dans l’Eglise est un « trésor unique et précieux à préserver », a-t-il ajouté le 2 septembre 1990 à Dar-es-Salaam en TanzanieC’est également dans cette lancée que le 06 septembre 1990, dans la cathédrale de Bujumbura au Burundi, le Pape affirme que « dans un monde de conflits, dans un pays qui a connu de graves problèmes ethniques, les consacrés ont à cœur d’être des instruments de réconciliation. » La formation des fidèles laïcs sera l’une des priorités demandées aux Evêques rwandais, le 09 septembre 1990, vu que leur peuple a une « soif de connaître leur foi ». Après avoir participé à la dédicace de la basilique de «Notre-Dame de la paix» le 10 septembre 1990 en Côte d’Ivoire, le Souverain Pontife demandera au Conseil du Secrétariat général de l'assemblée spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques, de poursuivre l’Evangélisation de la manière la « plus belle, plus vivante, plus fidèle à la volonté divine. »








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