2015-02-24 15:32:00

Nigéria : Une militante anti Boko Haram récompensée au Japon


(RV) La fondation japonaise Niwano pour la paix a indiqué mardi avoir décerné son prix annuel à Esther Abimiku Ibanga, une militante nigériane qui fait campagne contre le groupe islamiste Boko Haram. Selon le Comité du prix Niwano, cette récompense d’une somme de 20 millions de yens (près de 150.000 euros) salue l’action de la fondatrice du mouvement "Women without walls", (femmes sans murs), qui s'élève contre les meurtres de femmes et d'enfants au Nigeria.

En femme courageuse et dévouée, Esther a beaucoup travaillé pour encourager et faciliter la réconciliation entre les groupes de confession et tribus opposées, a justifié la fondation qui ajoute qu'elle s'est insurgée contre les enlèvements commis par Boko Haram.

Une autre femme, américaine cette fois-ci, et toujours au Nigéria, a été enlevée lundi dans le centre du pays par des hommes armés. La police nigériane suspecte qu'une demande de rançon soit le motif de cet enlèvement.

Rappelons que la guerre contre le groupe Boko Haram se poursuit sur le terrain avec la visite les 21 et 22 février au Tchad, au Cameroun et au Niger du Ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui a réaffirmé la disponibilité de la France à appuyer les pays africains menacés par la secte islamiste Boko Haram.

Par contre et selon une nouvelle de l’Agence Fides du 23 février 2015, « sur certains organes de presse camerounais, s’insinue cependant le doute que Paris ait pour le moins une politique ambiguë vis-à-vis de Boko Haram. En particulier, il est indiqué que la France entendrait profiter de l’urgence provoquée par Boko Haram pour renforcer ses liens avec les anciennes colonies de la zone et en particulier avec le Cameroun, où auraient récemment été découvertes d’importantes ressources en uranium et en pétrole. »

L’Organe d'information des Œuvres Pontificales Missionnaires, affirme que « selon des informations non confirmées, en janvier, l’armée camerounaise aurait capturé, dans les rangs de Boko Haram, 8 ressortissants français, peut-être mercenaires. Paris exercerait actuellement des pressions sur les autorités camerounaises pour en obtenir l’extradition. » (Avec Agences)








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