Sénégal : Les jeunes doivent promouvoir «l'écologie humaine»

(RV) Du 28 au 29 mars 2015, l'archidiocèse de Dakar a célébré les JMJ Ouakam 2015. Le 29 mars, Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar, a présidé la messe du dimanche des Rameaux également Journée Mondiale de la Jeunesse, dans la paroisse Notre Dame des Anges de Ouakam, située dans la périphérie de Dakar.

Dans son homélie, Mgr Benjamin Ndiaye a souligné  que le thème de cette 30ème Journée Mondiale de la Jeunesse : « Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu », nous rappelle que le but de notre vie est de prier le Seigneur pour qu’il « donne à chacun d’entre nous de trouver le chemin qui peut le conduire au bonheur véritable. »

La 6ème béatitude, de saint Matthieu a-t-il rappeler, est une orientation précieuse que nous sommes appelés à vivre personnellement et en communauté. Car, « qui peut gravir la montagne du Seigneur et se tenir dans le lieu saint », si ce n’est « l’homme au cœur pur, aux mains innocentes, qui ne se livre pas au mensonge et ne jure pas pour tromper » (Ps 24,3-4) ?

S'adressant aux jeunes, l’archevêque de Dakar a proposé ainsi trois éléments pour les guider au quotidien. D'abord l’annonce du bonheur, avec l’exclamation « Heureux » qui fait référence à notre  avenir, et au « but ultime de notre vie » ; ensuite « la désignation des bénéficiaires de ce bonheur, à savoir ceux qui ont le cœur pur », qui nous invite à « purifier nos cœurs de toutes les contaminations et pollutions individuelles et sociales, » en œuvrant pour une « écologie humaine » comme nous le rappelle le Pape et améliorer non seulement nos conditions de vie mais aussi « respirer l’air pur qui vient des belles choses, de l’amour vrai, de la sainteté ».

Le troisième aspect de cette réflexion sur l’explicitation du « bonheur, qui consiste à voir Dieu », invite  fait encore remarquer Mgr Ndiaye, à viser le meilleur, ne pas rechercher des « références dans des satisfactions éphémères qui ne nous construisent pas. » Mais, conclut-il, à nous permettre de « nous réaliser et de répondre à notre vocation particulière selon le cœur de Dieu. »