2015-05-04 10:13:00

Méditation du Ve Dimanche de Pâques


Le Père jésuite Davy Dossou nous introduit à présent à la méditation avec les lectures du Ve Dimanche de Pâques :

Chers frères et sœurs dans le Christ, la liturgie de ce 5è dimanche de pâques nous invite à méditer sur  la vie de la première Eglise, sur le commandement de l’amour et sur la parabole de la vraie vigne. La première nous montre comment,  Saul, le persécuteur, devenu Paul  dut se faire présenter aux apôtres afin que sa mission fût authentifiée au sein de l’Eglise. Dès lors, Paul  allait et venait dans Jérusalem avec les apôtres, prêchant avec assurance au nom de Jésus.  Grâce à son témoignage et surtout grâce à l'action de l'Esprit Saint, la bonne nouvelle a pu être annoncée au monde païen. En ce temps-là, l’Eglise était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie.  La rencontre avec  le Christ ne peut que produire en nous la flamme d’amour et le Zèle missionnaire pour témoigner du Christ et annoncer sa bonne nouvelle à toutes les contrées. Telle est l’attitude à laquelle Paul nous invite. Dans la 2è lecture, saint Jean nous donne le résumé de tout son enseignement, puisé dans l’intimité de Jésus : croyez en Jésus Christ et aimez-vous les uns les autres, comme il nous l’a commandé.  Celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu’il demeure en nous, puisqu’il nous a donné son Esprit. Un enseignement que renchérit l’évangile de ce jour en insistant sur la nécessité pour nous, chrétiens, d'être reliés au Christ comme le sarment est relié à la vigne. Jésus se présente à nous comme "la vraie vigne". Il nous demande de « demeurer en lui comme lui en nous ». Par cette parole, Jésus insiste sur le lien vital qui doit exister entre lui et son disciple. Nous savons qu'un sarment ne peut vivre s'il est coupé du cep de la vigne. De même, un disciple qui ne demeure pas en Jésus ne peut rien faire. Hors du Seigneur, vaine est notre vie. Mais si le disciple est bien relié à son Seigneur, il donnera beaucoup de fruits. En cette année de miséricorde, ce commandement doit sonner un hymne à l’amour de Dieu et à une connaissance intérieure de son Fils Jésus Christ notre Seigneur, un hymne à la promotion de la civilisation de l’amour. Le péché de notre monde aujourd’hui, c’est le refus de l’amour de Dieu d’une part, et de l’amour mutuel entre nous-mêmes d’autres. Or il n’y a pas de foi sans miséricorde et il n’y a pas de miséricorde sans amour. Frères et sœurs, demeurons en Christ et laissons le Christ demeurer en nous. C’est en demeurant au Christ que nous pouvons porter de fruits et de fruits en abondance. Amen !








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