2015-05-09 20:05:00

Le Pape François a reçu les évêques du Mozambique


(RV) En recevant les évêques du Mozambique ce samedi 9 mai, le Pape leur a demandé d’accorder une place particulière à leurs prêtres, qui sont leurs premiers et indispensables collaborateurs. « Que votre cœur, votre main et votre porte leur soient toujours ouverts » a précisé le Saint-Père en soulignant que le temps partagé avec eux n’est jamais du temps perdu. François a aussi rendu hommage aux missionnaires présents au Mozambique, qui ne ménagent pas leurs efforts et qui servent toutes les pauvretés, matérielles, morales et spirituelles, citant l’exemple de ceux qui sont engagés dans les écoles ou les orphelinats, où grandissent tant d’enfants et de jeunes abandonnés.

« La pastorale de l’épiscopat mozambicain nécessite d’harmoniser, d’unir et de rationaliser les forces de l’Eglise à travers les diocèses, afin qu’un nouvel élan apostolique des communautés puisse se faire ressentir. Cette dynamique missionnaire ne peut se faire qu’en étant « en sortie » pour accompagner les personnes et leur donner l’espérance. » Le Pape a également invité les évêques mozambicains à ne pas hésiter à descendre aux périphéries existentielles, là où est la souffrance, la solitude, et qu’ils soient constamment à l’écoute de la voix de leurs brebis, en s’appuyant sur les structures diocésaines existantes.

« Les pasteurs et les fidèles mozambicains doivent développer la culture de la rencontre, a poursuivi le Pape, à l’invitation de Jésus, afin de chercher et trouver les plus nécessiteux. » Et le souverain pontife de rappeler en particulier « les populations qui ont été touchées par des catastrophes naturelles qui n’ont pas fini de semer la destruction la souffrance et la mort, augmentant le nombre de déplacés et réfugiés. »

Le Pape est enfin revenu sur la réalité du Mozambique, pays marqué par des années de guerre civile et dont le tissu social a été durablement miné, laissant des milliers de jeunes dans le désarroi. « Le meilleur moyen de contrarier les abus, les inégalités et divisions sociales, a rappelé François, est d’investir dans la formation humaine et professionnelle afin d’inculquer aux jeunes un esprit critique. » Le Pape a ainsi invité les évêques mozambicains à collaborer avec les autorités civiles, sans pour autant économiser leurs efforts pour défendre la vie et la famille. 

« N’ayons pas peur de suivre le Christ ! » a conclu le Saint-Père.

 








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