2015-05-25 08:07:00

Le Liban : un an sans président


(RV) Voici maintenant un an, le 25 mai 2014, le président libanais sortant Michel Sleimane quittait le pouvoir, après l’expiration de son mandat. Depuis les forces politiques libanaises n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour élire un nouveau chef de l’Etat, qui selon le système confessionnel en place doit nécessairement être un chrétien maronite. 

Le Liban est en première ligne dans le conflit syrien. Une première ligne sur le front militaire d’abord, la guerre étant à ses portes. En première ligne également sur le front humanitaire : le pays accueille un million de réfugiés, soit près d’un quart de sa propre population. Pour ces raisons, le pays du Cèdre devient incontournable. Les grandes puissances cherchent ainsi à stabiliser le pays; Beyrouth a par exemple reçu fin avril une première livraison d’armes françaises pour se défendre face aux djihadistes.

Interrogé par Antonino Galofaro, Wissam Macaron, de l’université Saint-Esprit de Kaslik, au Liban, nous explique l’importance de cette « sanctuarisation » du pays, et ce, malgré son instabilité politique

 

 








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