2015-06-23 17:48:00

Les Accords d'Helsinki, un pas important pour la liberté religieuse


(RV) « La diplomatie du Saint-Siège considère la promotion de la liberté religieuse comme une priorité de ses engagements internationaux ». C’est ce qu’a affirmé le cardinal Pietro Parolin lors du congrès consacré aux quarante ans des Accords d’Helsinki qui s’est tenu ce mardi à Rome. Le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a rappelé ce qu’a représenté pour le Vatican la conférence d’Helsinki qui s’est tenue entre 1973 et 1975 avant d’observer que la liberté religieuse, encore aujourd’hui, n’est pas seulement « menacée par les pays totalitaires mais aussi par des Etats qui, tout en se définissant neutres, excluent de fait toute expression religieuse de la vie publique ».

« Le Saint-Siège ne cesse de rappeler à la communauté internationale la nécessité de combattre l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens avec la même détermination avec laquelle il lutte contre la haine envers les membres des autres communautés religieuses », a souligné le cardinal Parolin. Si « le dialogue est l’instrument pour atteindre la paix, la protection des droits de l’Homme est la garantie pour la conserver » a-t-il poursuivi. Il a eu également une pensée particulière pour « les droits fondamentaux des migrants, dont le statut d’étrangers, n’efface en rien leur identité comme membres de la même famille humaine ».

Pour le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, la commémoration des quarante ans des Accords d’Helsinki doit devenir aujourd’hui « l’occasion d’appeler à protéger notre maison commune » et à « construire notre maison commune », et à agir « pour que la culture du déchet qui mesure la valeur de l’être humain seulement selon les catégories économiques, ne prévale pas ». Là où la liberté religieuse est promue, « le bien commun de tous les citoyens, croyants ou non-croyants, se trouve protégé ». Le cardinal Parolin a ainsi souhaité qu’une « action inclusive, qui n’oublie pas les pauvres, les humbles, les minorités et les périphéries », soit menée.

Il a enfin conclu en citant saint Jean-Paul II qui s’adressait aux Finlandais en 1989 : « l’Eglise catholique ne cessera pas d’être à vos côtés, de cette manière discrète qui caractérise sa mission religieuse. Elle est en effet convaincue de la validité de l’idéal incarné ici il y a quatorze ans dans un document qui pour des millions d’Européens est plus qu’un document final, un acte d’espoir »








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