2015-07-01 12:51:00

Le message du Pape François pour les obsèques du patriarche catholique arménien


(RV) Les funérailles du patriarche catholique arménien de Cilicie Nersès Bedros XIX ont eu lieu le 30 juin à Beyrouth, en l'Eglise patriarcale de Saint Grégoire l'Illuminateur-Saint Elie de la capitale libanaise. Il est décédé le 25 juin dernier d'une crise cardiaque. La cérémonie a été présidée par Mgr Krikor Ghabroyan, éparche émérite de la Sainte-Croix de Paris. Selon le droit canon oriental, il est devenu, après le décès du patriarche, administrateur de l’Eglise Patriarcale de Cilicie des Arméniens. De nombreux représentants des Eglises orientales étaient présents aux obsèques, comme le patriarche des maronites, le cardinal Bechara Raï, le catholicos de Cilicie de l'Eglise apostolique arménienne Aram Ier et le Préfet de la Congrégation des Eglises orientales, le cardinal argentin Leonardo Sandri. Ce dernier a lu le message de condoléances du Pape François.

« Je garde au cœur le souvenir de ma rencontre avec sa Béatitude Nersès Bedros XIX, accompagné des évêques du Synode et des fidèles de cette Église Patriarcale, à l’occasion de la commémoration des victimes du Metz Yegern et de la proclamation de saint Grégoire de Narek, Docteur de l’Église Universelle » écrit François. Nersès Bedros XIX était « avant tout, profondément enraciné sur le Roc qu’est le Christ. Il retenait que le trésor le plus précieux que l’évêque est appelé à administrer est la foi provenant de la prédication apostolique. Sa Béatitude s’est dépensée sans compter pour sa diffusion, en particulier en favorisant la formation permanente du clergé pour que, même dans des contextes difficiles, les ministres de Dieu renouvellent leur adhésion au Christ, unique espérance et consolation de l’humanité ». 

Prière de Saint Grégoire de Narek

Le Pape relève également que le Patriarche catholique de Cilicie « s’est employé à ce que la juste commémoration des souffrances subies par le peuple arménien au cours de son Histoire devienne une action de grâce à Dieu en considérant l’exemple des martyrs et des témoins et obtienne, en même temps de Lui, le baume de la consolation et de la réconciliation, qui seul peut guérir les blessures les plus profondes des âmes et des peuples ». A la fin de son message de condoléances, le Pape a repris une prière de Saint Grégoire de Narek :

« Nous te prions, nous t'implorons avec des soupirs pleins de larmes,
de toute notre âme, ô glorieuse puissance créatrice,
Esprit compatissant, indestructible, incréé, éternel,
intercédant pour nous près du Père miséricordieux
en des gémissements ineffables.
Tu protèges les saints, purifies les pécheurs et les transformes

en temples vivants et vivifiants, comme il plaît à ton Père très haut. »








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