2015-07-21 16:53:00

En Afrique, la prise de conscience tardive de l’urgence écologique


(RV) Entretien – Climat, réchauffement climatique, environnement, maison commune… Autant de paroles qui résonnent ces derniers jours de Paris, où se tient mardi un sommet en vue de la COP21, la conférence en fin d’année sur les changements climatiques ; à Rome, où se sont réunis le même jour les maires du monde entier pour discuter notamment de la lutte contre le réchauffement climatique.

Dans son encyclique Laudato Si’, le Pape invite à une conversion écologique et le rôle que l’Église est appelée à jouer est déterminant. En tant que chrétien, sauvegarder la « maison commune » répond au devoir de préservation de la Création. Cet enjeu est à la fois individuel et international, concerne tout autant les pays en développement que les économies du Nord.

Début juillet à Rome, une conférence de la CIDSE, la Coopération internationale pour le développement et la solidarité, a permis de réunir tout un ensemble d’acteurs du monde entier. Organisée avec le soutien du Conseil pontifical Justice et Paix, l’événement était intitulé « les personnes et la planète d’abord : l’impératif à changer de route ».

Jean-Baptiste Cocagne y avait rencontré Mgr Louis Portella Mbuyu, l’évêque de Kinkala, ville située à 70 kilomètres de Brazzaville, au Congo. Premier vice-président du symposium de conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar, il déplore le retard dans la prise de conscience de l’urgence écologique en Afrique

L’intervention de Mgr Portella aux débats de la conférence de la CIDSE avait fortement marqué Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Pontoise et assistant ecclésiastique de l’alliance des ONG catholiques








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