Le cardinal Parolin à Singapour : « un exemple de réussite »

(RV) Suite et fin de la tournée du cardinal Pietro Parolin en Asie : après l’Indonésie, plus grand pays musulman du monde et le Timor oriental, jeune nation catholique, le cardinal secrétaire d'État du Vatican a passé deux jours à Singapour, territoire riche et sécularisé, quatrième place financière du monde.

Dimanche, il a rencontré la communauté catholique locale, qui représente environ 3 % de la population singapourienne. Le lendemain, il s'est entretenu avec les autorités civiles : président, Premier ministre et ministres des Affaires étrangères et de la Justice de cette cité-État, qui fête cette année ses 50 ans d’indépendance. 

Le cardinal Parolin a mis en avant Singapour comme un exemple de réussite et de cohabitation interreligieuse pour tout le continent asiatique. « Cette magnifique île s’élève comme une balise entre les nations de la région, et c’est mon espoir que Singapour puisse continuer à briller comme un exemple pour stimuler des relations harmonieuses et respectueuses entre les différentes composantes de cette société multi-culturelle et diverse religieusement ».

Un petit État, comme le Vatican

Le représentant du Pape a aussi salué l’effort des autorités singapouriennes pour la sauvegarde de l’environnement en rappelant que dans sa récente encyclique Laudato Si’, François avait souligné la connexion entre écologie, liberté individuelle et responsabilité commune. Singapour est d’ailleurs surnommée la « Cité-jardin ».

Le cardinal Parolin a remercié les autorités civiles, mais aussi les responsables de l’Église, pour leur hospitalité et leur amitié, « qui ont montré la force des liens de communion et d’amour entre Singapour et le Saint-Siège ». Il a notamment mis en valeur le dynamisme de l’engagement des laïcs, « qui augure bien du futur de cette Eglise ».

« Comme vous le savez, "small is beautiful", ce qui est petit est beau, a plaisanté le cardinal Parolin, en anglais. Singapour et la Cité du Vatican partagent la même situation d’être des petits points sur la carte, un point rouge pour Singapour, un point jaune pour le Vatican » a-t-il lancé en improvisant. Le cardinal Parolin a enfin évoqué l’effort commun de Singapour et du Saint-Siège pour « faire avancer une culture globale de respect, d’équité, d’amour et de paix ».