2015-08-18 15:36:00

Le Soudan du Sud toujours dépendant de l'aide humanitaire


(RV) Entretien - Les organisations humanitaires tentent de venir en aide à la population sud-soudanaise, épuisée par la guerre civile qui fait rage depuis décembre 2013 dans cette nation indépendante depuis quatre ans seulement.

De nouvelles négociations de paix censées aboutir le lund 17 août ont à nouveau semblé s'enliser, malgré la signature à Addis-Abeba d'un accord partiel entre les belligérants. Les discussions avaient été engagées dimanche sous l’égide de l’autorité intergouvernementale sur le développement (Intergovernmental Authority on Development (IGAD), à laquelle participent Djibouti, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud).

Plusieurs points litigieux étaient en discussion, notamment les modalités d’un mécanisme de partage du pouvoir qui verrait le chef des rebelles Riek Machar redevenir vice-président, alors que l'éviction de Riek Machar par son ancien compagnon d'armes, le président Salva Kiir en juillet 2013, avait été le prélude à la guerre. Autre point en discussion : la démilitarisation de Juba, la capitale.

En attendant la très hypothétique reconstitution d'un appareil d'État au Soudan du Sud, les organisations humanitaires assurent quelques services de base pour la population. À lui seul, le Comité international de la Croix Rouge assure une aide alimentaire régulière pour 150 000 personnes, en plus des aides occasionnelles, pour des interventions médicales, des campagnes de vaccination, ou encore en vue de garantir l'accès à l'eau potable des populations déplacées.

Yamila Castro-Martinez, porte-parole du CICR à Juba, la capitale du Soudan du Sud, est interrogée par Sesto Chouffot.








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