L'Eglise Srilankaise se réjouit de l'arrivée d'un Tamoul à la tête de l'opposition

(RV) Entretien- Au Sri Lanka, un Tamoul fait son entrée au Parlement, à la tête de l’opposition. Une premiére depuis plus de 30 ans, et six ans après l’écrasement de la rébellion des Tigres tamouls qui a marqué la fin d'une terrible guerre civile. Rajavarothiam Sampanthan le député du parti de l’Alliance nationale Tamoule (TMA), a indiqué qu’il demanderait une plus grande autonomie pour cette minorité qui souffre, selon lui, d’une forte discrimination de la part de la majorité cinghalaise.

Cependant cette nomination constitue une nouvelle étape dans le processus de réconciliation nationale. Une réconciliation “en marche”, notamment grace à au rôle et à l’action de l’Eglise dans le pays, comme l’explique le cardinal Albert Malcolm Ranjith, l'archevêque de Colombo, la capitale. 

Des propos recueillis par Anne-Sophie Saint-Martin

Au Sri Lanka, l'Eglise catholique, comme les autres minorités religieuses, est désormais invitée par le nouveau pouvoir en place, à contribuer à la réconciliation nationale et à la pacification de la société. Un rôle qui fait écho aux propos que le Pape François avait tenus lors de son voyage apostolique sur l'île au mois de janvier de