2015-09-26 19:14:00

Au Honduras, l'appel des évêques contre la violence


(RV) Au Honduras, les évêques multiplient les appels contre le climat de violence qui règne dans le pays. Un incident banal, une simple discussion, peuvent donner lieu à des agressions physiques, soulignent-ils.

La société hondurienne est tendue, malade, à cause de la situation politique et économique qui frappe surtout les jeunes contraints d’émigrer pour trouver du travail. Les niveaux de tolérance sont de plus en plus bas et ce phénomène est dangereusement contagieux, avertit l’évêque de San Pedro Sula, une des villes les plus dangereuses du monde.

Aujourd’hui, le Honduras est considéré comme le pays le plus violent au monde. Les gangs font régner la terreur et recrutent les mineurs par la force. Selon l’OMS, le taux d’homicides par habitants est quinze fois plus élevé que la moyenne mondiale. Dimanche dernier, le cardinal hondurien Rodriguez Maradiaga, proche du Pape François, a affirmé que le Honduras était malade de haine. On élimine ceux qui ne pense pas comme nous, a-t-il souligné. Selon lui, il faut certes combattre la corruption et réclamer la justice mais de manière non-violente.

Les meurtres sont en grande partie liés au narcotrafic mais l’archevêque de la capitale pointe du doigt le système économique sans cœur, semence d’injustice et de souffrance.








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