La Russie et l'Iran alliés de circonstances dans le conflit syrien

(RV) Entretien – La rencontre entre Vladimir Poutine, président de la Russie et Ali Khamenei, guide suprême de la Révolution iranienne, a duré plus d’une heure et demie et a été « assez constructive » selon le porte-parole du Kremlin. Depuis ce lundi 23 novembre 2015, Vladimir Poutine est en visite à Téhéran où il participe au sommet des pays exportateurs de gaz auquel ont assisté huit autres présidents et de chefs de gouvernement.

Les deux hommes ont évoqué principalement la Syrie. Ils se sont accordés sur le « caractère inadmissible des tentatives extérieures de dicter les scénarios du règlement politique du conflit en Syrie, » une allusion à la France ou aux États-Unis qui ont clairement indiqué qu’ils ne voulaient pas du maintien à terme de Bachar al Assad à la tête de la Syrie.

Si Moscou et Téhéran ont un point de vue commun sur la crise syrienne et sur le maintien aux affaires du président syrien, l’Iran ne considère pas forcément la Russie comme son allié numéro 1. C’est ce qu’explique à Sarah Bakaloglou Thierry Coville, spécialiste de l’Iran et chercheur à l’IRIS 

(XS-SB)