2016-01-05 17:15:00

Quel est le vrai sens de l'Épiphanie ?


(RV) Ce mercredi 6 janvier, solennité de l’Epiphanie, le Pape François présidera une concélébration eucharistique à 10h, dans la basilique Saint-Pierre. Cette messe présidée par le Saint-Père sera à suivre en direct et avec commentaires en français sur le site internet de Radio Vatican, et en FM sur 103.8 à Rome.

L’Épiphanie continue de se fêter dans l’Eglise universelle, et en particulier à Rome, le 6 janvier, mais, dans les pays comme la France où ce jour n’est pas chômé, on l’anticipe généralement au dimanche précédent. L’Épiphanie nous apporte, étymologiquement, la vision de "Dieu qui se manifeste".

Antonino Galofaro

Cette fête, rappelle le Père Michel Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem, remonte très loin, aux premiers siècles de l’Église. Elle est à peine plus récente que la fête de Pâques. Pendant assez longtemps, il n’y a pas eu d’autre fête pour évoquer la venue de Jésus sur terre. Lorsque la fête de Noël a commencé à se répandre en Occident, on a gardé la fête de l’Épiphanie. Mais l’Orient a longtemps résisté. On dit qu’il a fallu un ordre formel de l’empereur Justinien au 6e siècle pour que la fête du 25 décembre soit célébrée à la basilique de la Nativité à Bethléem.

L’Épiphanie est une fête pleine d’espérance, souligne pour sa part l’abbé Antoine Roland-Gosselin, un des auteurs du Padreblog. Elle nous offre l’occasion d’arrêter notre regard sur les rois mages, personnages énigmatiques. Ces derniers nous montrent que la nouvelle alliance est proposée à toutes les nations. Ils sont aussi le signe de la présence de Dieu dans nos lieux quotidiens et jusque dans notre travail. Parce qu’ils étaient des chercheurs de vérité et qu’ils avaient confiance en leur savoir, ils ont pu se mettre en route pour aller à la rencontre de l’Enfant-Dieu. C’est la preuve que la foi et la science ne s’opposent pas ; elles peuvent même se répondre l’une l’autre.

Dieu parle au cœur de chaque homme qui se fait chercheur de vérité, de bonté et de beauté. Le vrai, le bien et le beau sont des indices visibles que le Seigneur laisse dans notre monde comme autant de pistes à suivre pour le rencontrer. Aujourd’hui, malheureusement, la prétention à la Vérité, avec un V majuscule, est plutôt considérée comme un signe de fanatisme aigu plutôt que comme une manifestation de la raison. Mais de nouveaux Rois mages peuvent encore se lever. L’abbé Roland-Gosselin invite les catholiques à devenir des éveilleurs, à repérer l’aspiration à la transcendance qui habite le cœur des personnes et aider ces dernières à l’orienter vers le seul Bien. Nous sommes faits pour voir Dieu. C’est notre nature profonde.

(CV-RF avec Padreblog)

 

 

 

 








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