2016-01-13 12:30:00

Audience générale : le Pape François rappelle l'ancrage biblique de la miséricorde


(RV) Pour sa première audience générale de l'année 2016, le Pape François a commencé ce mercredi matin salle Paul VI au Vatican un nouveau cycle de catéchèses sur la «miséricorde dans la perspective biblique». Le but affiché est «d’apprendre la miséricorde écoutant ce que Dieu lui-même nous enseigne par sa Parole». Dans ce premier volet, le Pape est parti de l’Ancien Testament.

Xavier Sartre

Dieu se présente lui-même comme miséricordieux, comme il le fit avec Moïse. Le mot hébreux évoque «une attitude de tendresse, comme celle d’une mère pour son enfant, prête à tout donner et à se donner elle-même». Il signifie aussi «viscère», et en ce sens, «on peut parler d’un amour viscéral».

Dieu est définit aussi comme compatissant : «il est toujours prêt à accueillir, à comprendre, à pardonner», «dans sa grandeur il se penche sur qui est faible et pauvre». Comme le père de l’enfant prodigue, il fait la fête à ses enfants, car «la miséricorde est une fête».

Troisième définition donnée par le Pape : Dieu est «lent à la colère». Il sait attendre et n’a pas l’impatience des hommes.

Le Pape souligne également que le Seigneur se proclame «plein d’amour et de vérité», parce qu’il met sa grandeur et sa puissance à nous aimer, si petits, si incapables que nous sommes. Sa «fidélité» est sans limite. «Nous pouvons totalement lui faire confiance : telle est la certitude de notre foi !»

Citant saint Paul, le Pape rappelle que «si toi, tu n’es pas fidèle à Lui, Lui il restera toujours fidèle parce qu’il ne peut pas se renier. La fidélité dans la miséricorde est le propre de Dieu».

Un salut à la France

Saluant les pèlerins francophones présents à l’audience générale, le pape François a évoqué les fêtes liturgiques, ce 13 janvier, de saint Hilaire, docteur de l'Église, évêque de Poitiers de 350 à 355 puis de 361 à 367, et de saint Rémi, évêque de Reims durant environ 75 ans, de 460 (date approximative) à 535, connu surtout pour avoir baptisé Clovis et donc pour avoir recueilli la conversion du royaume franc au christianisme vers 496. Le 15e centenaire du baptême de Clovis avait donné l'occasion d'une visite à Reims de Saint Jean-Paul II en septembre 1996. «Je porte particulièrement dans ma prière la France, ses habitants et ses gouvernants, a déclaré le Pape François. Je forme le vœu que chacun ait la grâce d’accueillir la miséricorde de Dieu et de la porter à ses frères»

(CV-XS)

 








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