2016-03-17 15:37:00

Vatileaks 2 : procès renvoyé au 6 avril


(RV) Le procès sur la divulgation d’informations et de documents confidentiels concernant les finances du Saint-Siège est suspendu jusqu’au 6 avril 2016, c’est ce que l’on peut lire dans un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège. L’avocat de l’accusée Francesca Immacolata Chaouqui a présenté au Tribunal du Vatican des documents médicaux montrant que le «repos absolu au lit» pour une période de 20 jours avait été prescrit à sa cliente. La prochaine audience se tiendra le 6 avril à 10h30, a indiqué le père Federico Lombardi, directeur du bureau de presse du Saint-Siège.

Le procès dit “Vatileaks 2”, avait repris lundi dernier, devant le Tribunal de l'État de la Cité du Vatican. Mardi 15 mars 2016, Mgr Lucio Angel Vallejo Balda, avait de nouveau été entendu lors de la sixième audience, pendant environ trois heures. Comme la veille, l’ancien secrétaire de la Commission pontificale d’étude sur les structures financières du Saint-Siège avait affirmé avoir subi des pressions, «des menaces directes» émanant de la consultante en communication Francesca Immacolata Chaouqui, également membre de la COSEA. Il avait évoqué des rencontres avec l’homme d’affaires Luigi Bisignani et l’entrepreneur Paolo Berlusconi, frère de l’ancien président du Conseil italien, voulues par Francesca Chaouqui, expliquant qu’elle entendait ainsi le convaincre qu’elle appartenait aux services secrets et avait des liens avec une famille importante et puissante.

Interrogatoire du journaliste italien Emiliano Fittipaldi

C’est ensuite le journaliste italien Emiliano Fittipaldi qui avait été entendu par le tribunal du Vatican, dans l’après-midi de mardi, pendant environ 1h30 indiquait le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi. Le journaliste de L’Espresso et auteur du livre Avarice avait déclaré avoir rencontré Mgr Balda en avril et mai 2015, sur présentation de Francesca Chaouqui, tout en affirmant ne pas avoir entretenu avec lui de relations particulières. «Je ne savais rien et je ne sais rien concernant sa vie» avait-il soutenu, reconnaissant avoir reçu une vingtaine de documents remis spontanément par Mgr Balda. Emiliano Fittipaldi avait ensuite précisé qu’il s’agissait de documents sans grand intérêt journalistique, affirmant n’en avoir utilisé que deux pour son livre. Il avait ensuite souligné qu’il n’avait jamais menacé Mgr Balda déclarant au contraire avoir toujours eu un comportement courtois et respectueux à son égard.

 

 








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