2016-03-21 15:43:00

"Dieu est miséricorde", thème des méditations du Chemin de croix


(RV) « Dieu est miséricorde » : c’est le titre général des méditations du Chemin de Croix écrites cette année par le cardinal Gualtiero Bassetti, archevêque de Pérouse, en Italie. La cérémonie sera présidée vendredi 25 mars par le Pape François au Colisée à Rome. Le texte sera publié ce mardi par la LEV (Libreria Editrice Vaticana).

Dans ces méditations qui accompagneront toutes les stations de la Via Crucis, le cardinal Bassetti montre que la miséricorde est le canal par lequel la grâce de Dieu parvient à chaque homme qui expérimente la peur, la douleur, la persécution et la violence.

Au cours des quatorze stations, l’archevêque de Pérouse montre que « la justice de Dieu transforme la souffrance la plus atroce dans la lumière de la résurrection ». Mais, de même que Pilate, il y a ceux qui ont peur de perdre leur propre sécurité et ne choisisse pas la vérité de Dieu et ceux qui craignent l’étranger, le migrant et n’aperçoivent pas le visage du Christ.

Le prélat aborde la souffrance, souvent vécue comme absurde et adresse des prières pour « les juifs morts dans les camps d’extermination, pour les chrétiens tués en haine de la foi, pour les victimes de toute persécution ».

Parmi les divers thèmes abordés, la famille, « cellule inaliénable de la vie commune », et « pilier inchangeable des relations humaines ». Le cardinal Bassetti évoque ainsi les souffrances des familles éclatées, de ceux qui n’ont plus de travail, des jeunes précaires, et adresse une supplique à Dieu pour ceux qui « sont à terre » à cause de l’échec de leur mariage, de drames ou de l’angoisse du futur. La question des « enfants profanés dans leur intimité » n’a pas été oubliée.

Évoquant les deux larrons qui entourent le Christ sur la croix, le cardinal italien montre que le premier, qui propose de s’échapper et d’éliminer la souffrance, représente « la logique de la culture du déchet », tandis que le second, qui accepte la volonté de Dieu, se voue à la « culture de l’amour et du pardon ».

Au terme de ce Chemin de croix, le cardinal Bassetti rend hommage aux « vrais apôtres du monde contemporain », comme Maximilien Kolbe et Edith Stein. Il montre également le contraste entre les obsèques simples et sobres du Christ par Joseph d’Arimathie, et celles des « puissants de ce monde » marquées par « l’ostentation, la banalisation et le faste ». (XS) 








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