2016-03-25 18:51:00

Les musulmans de Belgique sous le choc après les attentats


(RV) Jeudi 24 mars, lors de la messe de la Cène du Seigneur, le Pape François avait évoqué les attentats du 22 mars à Bruxelles. «Derrière ces gestes, a-t-il dit, il y a les fabricants, les et les marchands d’armes qui veulent le sang et pas la paix, qui veulent la guerre et pas la fraternité».

Le Saint-Père célébrait la messe dans un centre d’hébergement pour des jeunes demandeurs d’asile, musulmans, hindous, catholiques, coptes, évangéliques… Il les a invités à prier chacun dans sa langue religieuse pour que la fraternité gagne le monde. Au cours de cette messe célébrée en plein air, le Pape François s'est agenouillé devant les migrants et leur a lavé un pied avant de l'essuyer et de l'embrasser. Les migrants étaient manifestement émus, plusieurs ont en retour embrassé la main du Souverain Pontife et certains ont pleuré. Parmi les onze migrants sélectionnés se trouvaient trois femmes et huit hommes, catholiques, coptes, musulmans et hindoue.

Trois jours après les attentats de Bruxelles, comment la communauté musulmane de la capitale belge vit ces dernières heures ? Et comment réagit-elle face à l’arrestation d’extrémistes musulmans ? Noufissa Bouchrif, musulmane, fait partie du mouvement des Focolari. Elle est engagée à Bruxelles dans le dialogue interreligieux. Elle est aussi la fondatrice de l’association «La lumière du cœur».

Noufissa Bouchrif répond à Gabriela Ceraso.

(CV-RF)

 








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