(RV) Entretien – À Lesbos, le Pape François a prié pour les migrants
disparus en mer, mais aussi pour tous ceux qui ont fait ce voyage difficile, affrontant
la peur, l’incertitude et l’humiliation. «En prenant soin d’eux, puissions-nous
travailler pour un monde où personne n’est contraint à abandonner sa maison et où
chacun peut vivre dans la liberté, la dignité et la paix.» Enfin, il a demandé
à Dieu de «nous réveiller du sommeil de l’indifférence, d’ouvrir nos yeux à leur
souffrance, et de nous libérer de l’insensibilité générée par le confort mondain et
l’égocentrisme.» Car «nous sommes tous des migrants», a-t-il lancé.
Originaire de RDC, Jean-Jacques est arrivé sur l’île depuis trois semaines.
Il est déçu de ne pas avoir pu voir le Pape François lors de son passage,
en particulier dans le camp de réfugiés de Moria où il se trouvait. Mais ce déraciné
congolais félicite le déplacement du Pape et cette parole du Saint-Père appelant «à
traiter les migrants comme des humains». Il est interrogé par Blandine Hugonnet.
(BH)
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