2016-04-25 18:09:00

Un an après le séisme, le Népal se relève difficilement


(RV) Le cardinal Tagle est actuellement au Népal pour relancer l’espérance et la solidarité un an après la première d’une série de violentes secousses sismiques qui ont fait plus de 9000 morts, 22 000 blessés et des dégâts considérables, notamment aux habitations et aux infrastructures. Le président de Caritas internationalis est accompagné d’une délégation. Au cours de ces douze derniers mois, l’organisation catholique a pu venir en aide à plus d’un million de personnes, mais beaucoup reste à faire.

Cyprien Viet

Un an après la première secousse, de nombreux Népalais vivent encore dans la précarité et les abris temporaires persistent au milieu des ruines. Selon les Nations Unies plus de 10% de la population a besoin de l’aide humanitaire publique. L’un des problèmes majeurs est le manque d’eau potable. Les rudes conditions climatiques rendent la survie et les travaux difficiles tandis que la géographie montagneuse du pays et les routes souvent impraticables compliquent l’accès aux villages. 

La population et les organisations humanitaires s’agacent de la lenteur des opérations de reconstruction, entravées par les contraintes politiques, logistiques et administratives. D’où l’idée de convoquer une réunion de Caritas à Katmandou pour faire le point, une réunion de trois jours du 25 au 28 avril pour examiner les défis et les stratégies futures. Un acte d’amour sincère, explique le cardinal Tagle. Grace à l’aide du réseau Caritas internationalis, Caritas Népal s’efforce surtout de fournir aux sinistrés des logements antisismiques de bonne qualité.

Elle s’est également investie dans la reconstruction des écoles, elle fournit des subventions pour la relance des activités commerciales mais aussi de l’eau et des semences, et travaille dans le secteur médical. De nombreux défis attendent les Népalais comme l’approvisionnement en nourriture et la sécurité alimentaire. Selon les témoins, la population fait toutefois preuve d’un courage admirable malgré une pauvreté souvent extrême.

(RV/Fides/Figaro)

 








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