(RV) Entretien - Alimentation,
pharmacie, audiovisuel, automobile, énergie : tous les secteurs seront concernés par
le TAFTA, cet accord de libre-échange en projet entre les Etats-Unis et l'Union européenne. Un
nouveau round de négociations s’est ouvert lundi 25 avril 2016 à New-York entre la
Commission européenne et le département du commerce américain.
En déplacement en Allemagne les 24 et 25 avril 2016, Barack Obama a plaidé pour ce
traité, avec la chancelière allemande Angela Merkel. Il a dit espérer que les discussions
finissent d’ici à la fin de l’année. Sauf que les critiques sont nombreuses. Les citoyens
et politiques se plaignent de l’opacité qui entoure ce texte : impossible de savoir
ce qu’il y a réellement à l’intérieur.
L’autre critique vient de ceux qui jugent que le TAFTA est à l’avantage seulement
des Etats-Unis. La France a tapé du poing sur la table cette semaine, par la voix
de son secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Mais les négociations se font au niveau
de l'Union européenne, et non au niveau des États. Sans compter que l’UE est extrêmement
divisée. Frédéric Farah, il est économiste, professeur de sciences
économiques et sociales à l'université Paris Sorbonne-Nouvelle et co-auteur
du livre «TAFTA, l’accord du plus fort». Il est interrogé par Sarah Bakaloglou.
(MD-SB)
All the contents on this site are copyrighted ©. |