2016-05-02 11:34:00

Tenir compte de la dignité humaine dans le travail


(RV) Un séminaire international sur le «développement durable et l’avenir du travail dans le contexte du Jubilé de la Miséricorde» a lieu du 2 au 5 mai au Vatican. Cette conférence est organisée par le Conseil pontifical Justice et Paix en collaboration avec l’OIT, organisation internationale du travail, avec le soutien de Caritas internationalis et la collaboration d’ONG d’inspiration catholique engagées dans la défense et la promotion de politiques et bonnes pratiques au sujet de l’emploi.

Ce séminaire a pour objectif principal d’approfondir la compréhension de la Doctrine sociale de l’Église sur la dignité du travail. Une centaine de participants, militants et experts, analyseront au sein de différents groupes de travail, les mutations intervenues dans le monde de l’emploi, l’accès des jeunes au travail, l’éthique et les valeurs du travail et de la paix à la lumière de la justice sociale et du développement.

Les tables rondes seront consacrées aux questions critiques et aux solutions innovantes. Selon le cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et paix, le but est surtout de contribuer à l’éradication de la pauvreté. Cette conférence s’ouvrira de manière significative au lendemain du 1er mai, Journée internationale des travailleurs et de la fête de Saint-Joseph artisan.

À l’occasion du Regina Coeli, ce dimanche 1er mai, devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblées sur la place Saint-Pierre, le Pape François a évoqué l’ouverture de cette Conférence internationale. L’occasion pour l’Évêque de Rome de souhaiter que cet événement parvienne à sensibiliser les autorités, les institutions politiques et économiques et la société civile, en faveur de la promotion d’un modèle de développement qui tienne compte de la dignité humaine dans le respect des réglementations sur le travail et l’environnement.

Une nuit d'adoration pour le travail

À Paris, dans la nuit de samedi à dimanche, des fidèles ont participé à une veillée et une nuit d’adoration en action de grâce pour le travail. Une première à l’initiative du mouvement des EDC, Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, qui se renouvellera chaque année à l’occasion de la fête du travail. En cette période de crispations sociales et de souffrances individuelles, souligne La Croix, ces chrétiens veulent agir pour que le travail soit à nouveau vécu comme un élément essentiel du développement humain.

Dans les colonnes du quotidien français, le président des EDC regrette que le travail soit réduit à une donnée statistique, politique et financière alors que c’est avant tout un élément de la dignité de l’homme. Les catholiques ont à partager l’espérance chrétienne et la très grande richesse de la doctrine sociale de l’Église.

(BH-RF)








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