2016-05-03 12:43:00

Pape François : beaucoup de chrétiens sont des momies ou des vagabonds


(RV) Jésus est le «droit chemin» de la vie chrétienne et il est important de vérifier constamment si nous sommes en train de le suivre ou si notre expérience de la foi s’est perdue ou arrêtée au cours du chemin. Ce mardi 3 mai, lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a réfléchi au «voyage de la foi».

Car la vie de la foi «est un voyage» dit le Saint-Père, et le long de ce chemin, se rencontrent différents types de chrétiens. François en fait une liste rapide: «les momies, les vagabonds, les obstinés, ceux de transition, ceux qui s’extasient devant une belle vue et restent plantés là, ceux qui, pour une raison ou une autre, ont oublié que le seul «droit chemin» est Jésus

"Momies Spirituels"

François s’arrête sur ces chrétiens divers, commençant d'abord par le chrétien qui «ne marche pas», qui donne l’impression d'être un peu embaumé, et qui «est un chrétien non-chrétien» dit le Pape. «C’est un chrétien un peu paganisé: il est là, immobile, n’avance pas dans la vie chrétienne, il ne fait pas fleurir les Béatitudes dans sa vie, ne pas faire œuvre de miséricorde ... Il est à l’arrêt.» Le Saint-Père en conclut, que ce chrétien une «momie spirituelle», qui «ne fait pas de mal, mais ne fait pas de bien» non plus.

Le têtu et le vagabond

Le pire, poursuit le Pape, c’est celui qui est «têtu» et ne reconnaît pas qu’il s’est trompé de chemin, et même qui s’obstine en disant «que c’est celui-là le chemin et ne laisse pas la voix de Dieu nous dire de retourner prendre le vrai chemin». Et puis, termine le Pape, il y a aussi la catégorie de chrétiens «qui marchent mais ne savent pas où ils vont». Ceux-là, ce sont les «vagabonds » explique François, qui «errent dans la vie chrétienne, tournant ici et là, la vie devient un labyrinthe et ils perdent la beauté de se rapprocher de Jésus, perdent le chemin.» Le Pape appelle ces vagabonds à «arrêter de tourner», car «la vérité c’est Jésus-Christ».

L'heure des questions

Face à ce tableau, poursuit François, il faut poser des questions : le «comment va mon cheminement chrétien que j'ai commencé avec mon baptême? Me suis-je trompé de route? Est-ce que je m’arrête devant les choses que je préfère: la mondanité, la vanité ou est-ce que je vais toujours de l’avant, rendant concrètes les Béatitudes et les œuvres de miséricorde ?» Le Pape invite donc à se faire ces réflexions cinq minutes, avec l’aide de l’Esprit saint.

(BH)








All the contents on this site are copyrighted ©.