2016-05-04 12:31:00

Audience générale : « Pour Dieu, personne n’est jamais définitivement perdu »


(RV) Le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé ce mercredi 4 mai lors de l’audience générale une nouvelle réflexion sur la façon de vivre notre foi. Le Saint-Père qui commentait la parabole du Bon Pasteur et de la brebis égarée a rappelé que «la miséricorde envers les pécheurs est le style d’action de Dieu». Dieu qui «ne peut se résigner au fait qu’une seule personne puisse être perdue».

À travers cette parabole, explique le Pape, Jésus «a voulu faire comprendre que sa proximité envers les pécheurs ne doit pas scandaliser, mais provoquer chez tous une sérieuse réflexion sur la façon de vivre la foi». En recherchant la brebis perdue, le pasteur semble avoir oublié les 99 autres «mais en réalité observe le Saint-Père il n’en est pas ainsi». «L’enseignement que Jésus veut nous donner est qu’aucune brebis ne peut être perdue». Et en partant la chercher, Jésus provoque les 99 autres pour qu’elles réunissent le troupeau.

Pour Dieu, insiste le Pape en sortant de son texte, «personne n’est définitivement perdu, Jamais ! Jusqu’au dernier moment Dieu va à notre recherche». «Dieu est celui qui va à la recherche de ses enfants perdus pour ensuite faire la fête et se réjouir avec tous de les avoir retrouvés». Chaque personne à ses yeux est très importante et en particulier «la plus nécessiteuse, la plus abandonnée, la plus rejetée» car, explique le Saint-Père, «Dieu ne connaît pas notre culture actuelle du déchet», «Dieu ne rejette jamais personne. Il nous aime tous, Il nous cherche tous». «Le Seigneur va là où Il veut nous rencontrer et non pas là où nous prétendons le trouver».

Le Pape invite alors à réfléchir plus souvent à cette parabole «parce que dans la communauté chrétienne il y a toujours quelqu’un qui manque et qui a laissé une place vide». Parfois reconnaît le Saint-Père «cela peut paraitre décourageant» et apparaitre comme «une maladie sans remède». C’est alors que «nous courrons le risque de nous enfermer dans la bergerie où il n’y aura pas l’odeur des brebis mais celle de renfermé». Les chrétiens ne doivent donc pas être fermés «sinon ils auront cette mauvaise odeur des choses fermées». Une nouvelle invitation du Pape «à sortir de nos petites communautés, des paroisses». Un appel à «un nouvel élan missionnaire qui nous amène à rencontrer les autres». Une perspective «dynamique, ouverte, stimulante» souligne le Pape. «Elle nous pousse à entreprendre des chemins de fraternité. Trouver celui qui est perdu fait la joie du pasteur et de Dieu, mais c’est aussi la joie de tout le troupeau, car aucun troupeau ne peut renoncer à un frère».

(BH-HD)








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