2016-05-07 14:56:00

La revue de la presse catholique d’Afrique, Dimanche 08 mai 2016


La revue de la presse catholique d’Afrique, Dimanche 08 mai 2016

Nous irons d’abord à Madagascar pour cette revue dominicale de la presse catholique africaine. LA CROIX de Madagascar titre sur la dernière session ordinaire de la Conférence épiscopale à l’issue de laquelle les Evêques dressent un bilan négatif des cinq mois écoulés depuis le lancement dans la Grande Ile et dans tous les diocèses du monde du Jubilé de la Miséricorde.

« Cinq mois se sont donc écoulés et il en reste encore 7, avant la clôture solennelle qui aura lieu le 20 Novembre 2016, en la solennité du Christ Roi. Pendant ce temps, notre environnement quotidien s’enfonce de plus en plus dans la violence. Les attaques à mains armées sont presque devenues le quotidien de chacun. Les richesses nationales sont dilapidées.… Même la foi est utilisée comme tremplin pour une ascension sociale et pour avoir une emprise sur des pauvres personnes accablées par la dureté de la vie et qui n’ont plus le temps ni la force de se poser des questions…. Nous ne devons pas baisser le bras », exhortent les Evêques.

« C’est maintenant le moment où nous devons être témoins de la Résurrection… Nous  exhortons plus particulièrement les jeunes à ne pas céder à la tentation de l’argent facile et à ne pas abandonner leur vie de foi », écrivent les Evêques dont l’intitulé du message est tiré de l’Evangile en Luc : « SOYEZ MISÉRICORDIEUX COMME LE PÈRE » (LC 6, 36).

Au Sénégal, le portail de l’Archidiocèse de Dakar, SENEGLISE, nous apprend que c’est l’Abbé Grégoire Diouf, du diocèse de Kaolak, qui a été désigné par la Coordination nationale de l’Apostolat des Laïcs pour donner l’enseignement lors de la veillée de Poponguine 2016 qui aura lieu à la Basilique, après la messe de 22h avec les marcheurs. Son enseignement porte sur le Sacrement de la Réconciliation.

Terminons par le Niger où DIOCESE DE MARADI titre une agitation sociale qui risque de paralyser le pays dans les prochains jours. Selon Serge Xavier Oga, les salariés de la Compagnie minière d’Akouta ont observé une grève de 72h le 2 mai. Un mouvement qui risque de faire tâche d’huile puisque dans l’autre mine d’uranium, celle d’Areva,«les employés envisagent de reconduire la même opération la semaine prochaine si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Par cette grève, ils entendent dénoncer le non-respect des partenaires sociaux par leur entreprise, la non-application de l’accord d’entreprise de 2006 sur le salaire de base ».

A la semaine prochaine !








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