2016-05-26 12:44:00

Mgr Twal célèbre son jubilé d'or : lettre du Pape au patriarche latin


(RV) A l’occasion des cinquante ans de son ordination sacerdotale, Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, a reçu une lettre du Pape François qui revient sur les événements marquants de sa vie. Son ordination bien sûr, où le futur patriarche a « laissé tout derrière », « pour devenir avec la grâce du Seigneur, responsable et dispensateur de nombreuses grâces divines ».

Le Pape rappelle le parcours de Mgr Twal : le séminaire patriarcal de Beit Jala, les études de droit canonique à l’Université pontificale du Latran. François souligne les nombreux services rendus au Saint-Siège dans divers pays ainsi qu’au Secrétariat du Saint-Siège. Puis il y eut la nomination par Jean-Paul II à l’archidiocèse de Tunis où Mgr Twal était « parfaitement sensible à l’importance de la région, si florissante autrefois », œuvrant « à répandre parmi les fidèles le souvenir d’une foi héritée des ancêtres ».

Nommé par Benoît XVI à la tête du patriarcat de Jérusalem, il s’efforce maintenant de « mettre en lumière devant les croyants des autres religions » l’universalité de la Ville Sainte, « pour œuvrer ensemble et surmonter les obstacles, quelle qu’en soit la nature, afin d’approfondir l’entente et l’action commune ».

Le patriarche de Jérusalem a célébré son jubilé d’or ce jeudi 26 mai 2016 en la basilique du Saint-Sépulcre, en la solennité du Corpus Domini. Dans son homélie, il a rendu « grâce à Dieu pour le don du sacerdoce, reçu il y a 50 ans ». « J’arrive désormais à la fin de mon mandat, humblement je peux dire que la mission qui m’a été confiée est accomplie, et remettant mon avenir dans les mains de Dieu, je rends grâce pour toutes ces années au service direct du Saint Père, et de l’Eglise-Mère de Jérusalem », a-t-il déclaré.

Il est également revenu sur la situation régionale, invitant à suivre « la voie ouverte par le Christ lui-même » : « franchise, fidélité et courage, et en même temps humilité, miséricorde et pardon réciproque » « pour remédier à la situation violente et désastreuse dans laquelle est plongé notre Moyen-Orient ». « Notre mission en Terre Sainte, rappelle-t-il, doit passer à travers la logique humble et patiente du grain de blé qui meurt pour donner la vie ».(XS)








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