(RV) Au Mexique, la Conférence épiscopale souligne la « sagesse du dialogue » alors
qu’est débattue une réforme nationale sur l’éducation, présentée par le président Enrique Pena Nieto. Depuis
le mois de mai dernier, les enseignants mexicains protestent contre le nouveau système
d’évaluation ainsi que les changements pour leurs salaires. La réforme va mettre en
place un examen pour éliminer les professeurs incompétents, qui en cas d’échec, devront
démissionner. Mais dans les communautés indigènes, les professeurs réclament avant
tout une modernisation des écoles.
Mais après des mois de grève, une série de rencontres ont été programmées entre le
gouvernement fédéral et les représentants syndicaux. Une décision que Mgr Arizmendi Esquivel de
la CEM qualifie de « louable », car elle représente « le meilleur mode
pour trouver une solution à l’instabilité sociale ». « Avec l’humilité, nous
avançons, avec l’orgueil et l’arrogance, tout est perdu. Le dialogue n’est pas d’accorder
tout ce qui a été demandé, mais d’analyser ce qu’on peut et ce qu’on ne peut pas faire
» souligne la conférence épiscopale, ajoutant que « le dialogue n’est pas un signe
de faiblesse, mais de maturité. »
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