2016-07-19 17:34:00

Mgr Auza : le trafic des enfants, une "infamie", et un fléau social


La protection des enfants et de la jeunesse . un thème cher au Saint-Siège. Lors d’une session des Nations Unies le 13 juillet dernier sur ce sujet, Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies à New York, a rappelé devant les représentants des pays du monde entier l’engagement de l’Église catholique et des différents papes, depuis le concile Vatican II, en passant par Jean-Paul II et Benoît XVI.

Les précisions Manuella Affejee :

L’Église s’est toujours élevée contre « l’infamie du trafic d’êtres humains et la culture commercial et hédoniste qui encourage cette exploitation systématique de la dignité et des droits de l’Homme ». Mgr Auza rappelle précisément les prises de position des derniers souverains pontifes, notamment celles du Pape François qui ne s’est pas contenté de simples mots. Il a ainsi rassemblé en 2014 des leaders religieux contre l’esclavage moderne et a créé le groupe de Sainte-Marthe qui regroupe gens d’Église et responsables de la justice et de la police afin de combattre ce « fléau ».

Car ce trafic d’enfants est bien « une blessure ouverte dans le corps de la société contemporaine », « un crime contre l’humanité » comme l’a défini le Pape François. Or « nous ne pouvons pas rester indifférents devant le fait que des êtres humains sont achetés et vendus comme des objets, agressés même et tués comme des bêtes maltraitées ». Nous sommes tous invités à réfléchir aux causes économiques, politiques, anthropologiques et éthiques de ce « fléau atroce ».

Si ce genre de trafic est en soi abominable, il l’est d’autant plus qu’il s’attaque aux plus vulnérables d’entre nous. Mgr Auza rappelle que « Jésus réserve sa plus ferme condamnation à ceux qui blessent les enfants ». Ils sont ainsi plus de deux millions dans le monde à souffrir de ce genre de trafic.

(XS-MA)

 

 








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