Sainte Faustine, l'apôtre de la Divine Miséricorde

(RV) La Pologne est en fête à l’occasion des journées mondiales de la jeunesse à Cracovie. Cracovie, la ville de Saint Jean-Paul II, mais aussi de Sainte Faustine Kowalska. Connue aujourd’hui dans le monde entier comme l’apôtre de la Miséricorde Divine, Hélène Kowalska, née le 25 août 1905, troisième de dix enfants d’une famille de paysans polonais pauvres et pieux se fit remarquer dès l’enfance par sa piété, son goût pour la prière, et par une grande sensibilité face aux blessures humaines. La spiritualité de sainte Faustine a pour fondement l’amour miséricordieux de Dieu pour chaque homme. Son enseignement est connu dans le monde entier grâce à son Petit Journal.

Entrée en 1921 chez les Sœurs de Notre-Dame de la miséricorde, elle eut une vie mystique d’une grande richesse, marquée par plusieurs apparitions du Christ, qui lui confia une mission : celle de transmettre au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme. C’est ce qu’elle rapporte dans son Petit Journal écrit, à partir de 1934, à la demande de son confesseur. Elle y développe un véritable enseignement sur la miséricorde divine et propose de nouvelles formes d’intercession et de prière pour vivre, annoncer et propager le message de la miséricorde.

Atteinte de tuberculose, sœur Faustine meurt, le 5 octobre 1938, à l’âge de trente-trois ans, à Łagiewniki, près de Cracovie, où s’élève aujourd’hui le sanctuaire de la Miséricorde divine. Un sanctuaire que le Pape François a visité ce samedi 30 juillet. Il s'est recueilli quelques instants sur le tombeau de la sainte. Interrogée par Hélène Destombes, Hélène Dumont, l’auteur de plusieurs ouvrages sur l'enseignement du Christ à Sainte Faustine revient sur la spiritualité et le rayonnement de l’apôtre de la Miséricorde Divine et sur la portée de son message pour les jeunes.

Sœur Faustine fut proclamé bienheureuse le 18 avril 1993, premier dimanche après Pâques, par le Pape Jean-Paul II. Sept ans plus tard, le 30 avril 2000, à nouveau le premier dimanche après Pâques, il la canonise et institue la Fête de la Miséricorde Divine.

(CV-HD)