2016-09-10 15:52:00

Méditation pour le 24ème Dimanche du Temps Ordinaire


Le Père Jésuite Davy Dossou nous introduit à la méditation avec les lectures du 24ème Dimanche du Temps Ordinaire. Il nous invite à contempler la miséricorde du Dieu indulgent

(RV) Bien aimés dans le Seigneur.  En cette Année du Jubilé de la Miséricorde, les textes de ce 24è Dimanche du Temps Ordinaire de l’Année C nous donnent de méditer et de contempler la miséricorde de Dieu. Car dans les trois textes, il est question du péché de l’homme et du pardon de Dieu. Dans la première lecture, le Seigneur dit à Moise: “va, descends, ton peuple s’est perverti, lui que tu as fait monter du pays d’Egypte. Ils n’auront pas mis longtemps à quitter le chemin que je leur avais prescrit!”. Le péché grave commis par le peuple d’Israël est celui d’avoir fabriqué un veau d’or devant lequel ils se sont prosternés en offrant des sacrifices et en proclamant “Israël, voici tes dieux, qui t’ont fait monter du pays d’Egypte”. Leur péché irrita Dieu qui, dans sa colère, menace de les engloutir à l’exception de Moise et les siens de qui il fera une grande nation. Devant les supplications de son serviteur Moise en faveur du peuple d’Israël, Dieu renonça au mal qu’il avait voulu lui faire. La première lecture nous donne de goûter combien est bon le Seigneur, le Dieu d’Israël. Le Dieu d’Israël est un Dieu de miséricorde. Il est comme dit le psalmiste un Dieu qui, dans son amour, a pitié, dans sa grande miséricorde, efface nos péchés, nous lave tout entiers de nos fautes et nous purifie de nos offenses. La miséricorde de Dieu est plus grande que les infidélités de son peuple élu. IL reste et demeure toujours fidèle à son alliance. Dans la deuxième lecture tiré de la lettre de saint Paul apôtre à Timothée, c’est le pécheur pardonné, le persécuteur devenu apôtre qui exprime sa reconnaissance au Christ et dit la valeur exemplaire du pardon qu’il a reçu: “moi le premier, je suis pécheur, mais si le Christ Jésus m’a pardonné, c’est pour que je sois le premier en qui toute sa générosité se manifesterait”.

Dans l’évangile, les trois paraboles recueillies par l’évangéliste Luc disent, chacune à sa manière, l’amour débordant, persévérant et la miséricorde dont témoigne le Seigneur envers le pécheur. Dieu est, dans la première parabole, ce bon berger qui abandonne les quatre-vingt-dix-neuf autres brebis dans le désert pour aller à la recherche de celle qui est perdue. Il est ensuite comme cette femme qui, ayant perdu une des dix pièces d’argent qu’elle possédait, allume une lampe, balaie la maison et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve. Quand elle la retrouve, elle réunit amies et voisines et leur dit “réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue. La pièce perdue et retrouvée est, comme nous le fait voir aujourd’hui Jésus, l’image de la joie qu’il y a dans le chœur des anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. Dieu, enfin, est comme ce père qui a les bras grands ouverts pour accueillir son fils perdu.

Bien aimés dans le Seigneur, chaque rencontre, chaque trouvaille, chaque réconciliation avec Dieu est toujours source de consolation et de grande joie. Réjouissons-nous de ce visage de miséricorde de Dieu, de son indulgence, de son immense bonté toujours à la recherche de qui est perdu. Dieu nous invite donc à faire preuve de pardon et de miséricorde entre nous. Le pardon et la miséricorde qui ne sont pas approbation du mal sont le seul moyen pour faire réussir la vie familiale, les relations de travail et de vie sociale et la paix entre les peuples. Daigne le Seigneur nous accorder la grâce d’accueillir et de mettre en pratique ces vertus cardinales de notre vie chrétienne. Amen!

(KS)








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