2016-09-18 12:40:00

En communion avec la rencontre d'Assise, le Pape invite à prier pour la paix


(RV) Lors de la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué son prochain déplacement à Assise, en Ombrie, ce mardi 20 septembre, où il participera à la 30e édition des Rencontres internationales pour la paix organisées par les franciscains d'Assise et la communauté de Sant’Egidio, près de 30 ans après la rencontre historique, convoquée par le Saint Pape Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.

«J’invite les paroisses, les associations ecclésiales et les fidèles du monde entier», à prier pour la paix en ce jour. «La guerre est partout, nous devons prier ensemble pour la paix», a insisté le Pape, sous les applaudissements des fidèles réunis Place St Pierre…

«À l’exemple de Saint François, homme de fraternité et de douceur, a-t-il encore ajouté, nous sommes tous appelés à offrir au monde un témoignage fort de notre engagement commun pour la paix et la réconciliation entre les peuples».

Méditation sur l'Évangile du jour

Le Pape s'est auparavant arrêté sur l'Évangile du jour, tiré de Saint-Luc : «Nul ne peut servir deux maîtres» : Avec la parabole du gérant malhonnête, Jésus nous invite à choisir entre deux voies : la sienne, celle de la rectitude et du partage, ou celle du monde, marquée par l’avidité et la corruption.

Jésus loue l’habileté du gérant malhonnête. Il ne le présente cependant «pas comme un modèle à suivre, mais comme un exemple de ruse». À ce style de vie proprement mondain, fait de corruption, d’illusion, d’abus, somme toute facile à suivre, nous devons répondre avec ce que le Pape appelle «l’astuce chrétienne», laquelle requiert un «style de vie sérieux mais joyeux», honnêteté et rectitude, «respect des autres et de leur dignité».

Ce sont à ces deux voies diamétralement opposées que le Christ nous invite à réfléchir, et c’est un choix ferme qui nous est demandé : entre «honnêteté et malhonnêteté, entre altruisme et égoïsme, entre le Bien et le mal». «On ne peut osciller entre l’une et l’autre», assure le Pape, car ces voies impliquent des «logiques différentes et contraires». La conclusion du passage évangélique de ce dimanche est d’ailleurs catégorique : «nul ne peut servir deux maitres, ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre» (Luc 16, 13).

Jésus nous pose donc devant «un choix clair, entre Lui et l’esprit du monde», entre la «logique de la corruption et de l’avidité, et celle de la rectitude et du partage». L’usage de la corruption s’apparente à celle des drogues, affirme le Pape. «On pense pouvoir en user, et s’arrêter quand on veut». Or la corruption produit une certaine dépendance, «génère pauvreté, exploitation, souffrance». «Combien de victimes de cette corruption dans le monde, aujourd’hui !», a-t-il déploré.

En choisissant au contraire la voie de l’Évangile, celle de l’intégrité, nous devenons «artisans de paix et ouvrons des horizons d’espérance pour l’humanité». «Dans la gratuité et le don de nous-mêmes, a-t-il conclu, nous servons le maître juste : Dieu».

(CV-MA)

 

 








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