Ils ont accompagné les victimes de Nice au Vatican

(RV) Entretiens - Le Pape François a reçu ce samedi 24 septembre 2016 plusieurs victimes et proches de victimes de l’attentat de Nice, survenu le 14 juillet dernier, jour de la fête nationale française. Un camion avait foncé sur la foule, tuant 86 personnes et faisant 434 blessées, plus de 50 d’entre eux sont encore entre la vie et la mort.
Dans un grand silence, le Pape a offert son soutien, sa solidarité et sa proximité paternelle aux personnes meurtries, présentes au Vatican. François les a saluées, une à une, prenant le temps de les embrasser, de les écouter et d’échanger quelques mots avec elles. Nous donnons ici la parole à plusieurs personnes ayant assisté à cette audience, et parfois aux attentats de Nice. Ils répondent aux questions de Manuella Affejee.

Ce samedi, Mgr André Marceau, l’évêque de Nice a expliqué qu’il ne fallait pas céder au désespoir ou à la haine. «Que Dieu élimine de nos cœurs tout projet de terreur et qu’il nous aide à être ses artisans de paix», a-t-il dit.

Aumônier des artistes de Nice, le frère Yves-Marie Lequin op, dominicain, a fait partie d’une cellule psychologique d’écoute des victimes avec d’autres religieux, le soir même du drame. Aujourd’hui encore, il poursuit ce travail d’accompagnement.

L'imam Otmane Aissaoui, imam de la Mosquée Ar-Rahma à Nice, a participé à la rencontre avec un groupe de musulmans. Il ne pouvait pas manquer cette audience avec le Pape dont il évoque «l'humanisme intense ». À Nice, un tiers des 86 personnes tuées à Nice le 14 juillet étaient de confession musulmane.

Quant à Maurice Niddam, le président du Consistoire israélite de Nice n'accompagne pas de victimes juives, mais il a voulu soutenir cette démarche. Il est interrogé par une confrère d'ITélé.

(MD-MA)