2016-09-28 16:15:00

Les Arméniens-catholiques, une communauté forte en Géorgie


(RV) Entretien - Trois mois après sa visite en Arménie, le Pape François va retourner dans le Caucase en cette fin de semaine, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre. Il visitera cette fois deux pays, la Géorgie, majoritairement orthodoxe, et l’Azerbaïdjan, un pays essentiellement peuplé de musulmans chiites, mais très sécularisé du fait de son ancrage dans l’ancien bloc soviétique.

Si les catholiques ne représentent que quelques centaines de personnes en Azerbaïdjan, où la première et seule église du pays n’a été consacrée qu’en 2008, la situation est très différente en Géorgie, où la présence catholique est notamment importante au sud du pays, au sein de la minorité arménienne. Les Arméniens-catholiques de Géorgie seraient au total entre 60 000 et 180 000, une statistique fluctuante en raison de l’émigration de nombreux jeunes travailleurs qui sont employés notamment en Russie, mais reviennent régulièrement en Géorgie.

Le 25 juin dernier, des drapeaux géorgiens avaient été aperçus lors de la messe célébrée par le Pape François à Gyumri, au nord de l’Arménie, un signe de l’attachement des Arméniens-catholiques pour le Pape, et de la présence transfrontalière de la communauté arménienne. Certains auront donc la chance de voir le Pape deux fois en trois mois, en Arménie puis en Géorgie, mais tous ne pourront pas assister à la messe célébrée par le Pape François samedi à Tbilissi, où la capacité d’accueil du stade est limitée à 17 000 personnes.

Mgr Raphaël Minassian est l’archevêque des Arméniens catholiques d’Europe orientale, un diocèse qui inclut les pays du Caucase. Il est aussi, à ce titre, président de la Caritas pour la Géorgie et l’Arménie. Interrogé par Cyprien Viet, il évoque les relations œcuméniques entre catholiques et orthodoxes en Géorgie, et les efforts menés pour aider la population, dont les conditions de vie restent souvent difficiles.

(CV)








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