2016-10-01 12:18:00

La démocratie géorgienne à l'épreuve de Moscou


(RV) Entretien - Après l’Arménie en juin 2016, le Pape François est de retour dans le Caucase. Avant de se rendre en Azerbaïdjan ce dimanche 2 octobre 2016, son 16e voyage apostolique l’a conduit en Géorgie, une république présidentielle depuis son indépendance, il y a 25 ans.

Ancien pays de l’URSS, indépendant depuis 1991, la Géorgie est entourée par les géants russe au nord et turc au sud, mais possède également des frontières communes avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan. En 2008, des affrontements ont opposé la Géorgie à ses provinces séparatistes d’Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Soutenues militairement par la Russie, elles ont alors déclaré unilatéralement leur indépendance et ces territoires sont toujours défendus par des soldats russes. Selon l’actuel président, Guiorgui Margvelachvili, 20% du territoire géorgien est de facto «occupé» aujourd’hui. Des parents, amis sont physiquement dans l’impossibilité de se retrouver.

Le 8 octobre 2016, le pays s’apprête à voter dans les prochains jours pour renouveler son parlement. Silvia Serrano est maître de conférences de science politique à l’université d’Auvergne et chercheur au Centre d’étude des mondes russe, centre européen et caucasien. Elle revient sur les enjeux de cette élection.

Des propos recueillis par Samuel Bleynie.

(MD-SB)








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