2016-10-04 07:17:00

La CITES, ange gardien des animaux menacés d'extinction


(RV) Entretien – Rhinocéros, éléphants, pangolins mais aussi le gorille de l’Est ou le palmier hawaïen : toutes ces espèces sauvages sont menacées d’extinction. Leur protection est au cœur d’une convention internationale, la CITES, qui se tient du 24 septembre au 5 octobre à Johannesburg, en Afrique du Sud. Il s’agit d’un rassemblement de milliers de défenseurs de l’environnement et de représentants de gouvernement qui se penchent sur 500 animaux. Parmi les principaux objectifs : réglementer le commerce de la faune et la flore, mais surtout lutter contre le trafic d’ivoire et de cornes, revendus à prix d’or sur les marchés asiatiques par les braconniers. Selon la CITES, le braconnage représente plus de 25 milliards d’euros par an, soit le quatrième commerce illégal à l’échelle mondiale, derrière celui des armes, de la contrefaçon et de la traite des êtres humains. C'est pourquoi elle a interdit ce lundi à la Namibie et au Zimbabwe de vendre leur stock d'ivoire d'éléphants à l'étranger. 

En 1975, 182 pays et l’Union européenne ont signé un traité international pour protéger 5 600 espèces animales et 30 000 plantes. Depuis, la convention de la CITES, organisée tous les trois ans, a déjà prouvé son efficacité. C’est ce qu’explique à Gaëtan Plenet Céline Sissler-Bienvenu, directrice d’IFAW France et Afrique francophone, le fonds international pour le bien-être des animaux

(XS-GP)

 








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