2016-10-08 17:09:00

Méditation pour le 28ème Dimanche du Temps Ordinaire


Le Père Joseph Ballong nous introduit à la méditation avec les lectures du 28ème Dimanche du Temps Ordinaire. Il nous invite à la foi pour reconnaitre l’action de Dieu dans nos vies

(RV) Il faut avoir la foi pour reconnaître l’action de Dieu dans nos vies.

    

Dans l’Evangile de ce dimanche, tout commence par un cri : «  Jésus, maître, prend pitié de nous ».

 A ce cri de foi, d’espoir pour ces personnes qui souffrent de leur maladie et de leur ségrégation, Jésus est sobre dans sa réponse : « allez vous montrer aux prêtres ».

  Et chemin faisant les voici purifiés. Neuf continuent d’avancer vers les prêtres pour le constat de la guérison. Un seul rebrousse chemin pour revenir à Jésus. Là encore, comme dans la première lecture de ce dimanche, c’est la surprise, c’est un étranger, à l’occurrence, un Samaritain, et dans la première lecture, c’est un Syrien. Dans l’Evangile, le Samaritain revient vers Jésus avec tout l’enthousiasme de son être, glorifiant Dieu à pleine voix, se jetant à ses pieds en lui rendant grâce. Son bonheur est un acte de reconnaissance envers celui qui l’a guéri. Mais c’est aussi un acte de foi en ce Jésus qui a manifesté son amour et son pouvoir divin. Le lépreux sait qu’il retrouve la netteté dans son corps par la grâce de Dieu. C’est pour cela qu’il le manifeste avec conviction. Et la remarque de Jésus abonde dans ce sens : « Est- ce que tous les dix n’ont pas été  purifiés ? Et les neuf autres  où sont-ils ? On ne les a pas vu revenir pour rendre gloire à Dieu. Il n’y a que cet étranger ! » Et si dans la première lecture la parole de foi vient de Naaman, le Syrien, là dans l’Evangile c’est Jésus qui fait le passage de la guérison à la foi en disant au Samaritain : «  Relève-toi, et va, ta foi t’a sauvé ».

       Il est frappant de constater dans les lectures de ce dimanche le rapport qu’il y a entre Dieu et l’étranger. Le Dieu de Jésus Christ n’est la propriété de personne. Il n’est  pas attaché à un territoire, ni à une nation, ni confiné dans nos églises… Et ce qu’il a de plus cher, son amour sans limite, s’adresse à tous les hommes et à toutes les femmes sans exception. Cela ne doit-il pas ouvrir notre cœur, notre regard en les modelant sur ceux du Seigneur ? Quels que soient notre culture, notre langage, notre race; Dieu, en la personne de Jésus Christ, nous invite à ne pas nous replier sur nous-mêmes, à ne pas nous enfermer dans nos valeurs, mais à savoir reconnaître et admirer les richesses spirituelles qui se trouvent dans les personnes qui ne sont pas de même ethnie ou de la même régions, du même pays, à apprécier et admirer ces richesses spirituelles qui se trouvent dans les peuples du monde.

   D’ailleurs  n’y a-t-il pas une autre signification dans l’Evangile de ce dimanche qui nous appelle à un regard d’humble et de pauvre, tout à fait en lien avec ce qui précède ? S’il y  a lèpre physique, il y aussi  lèpre spirituelle. Et tous nous avons besoin de la grâce de Dieu qui nous fait prendre conscience de notre lèpre, de notre péché, de nos limites, pour nous  rendre capables d’apprécier les bienfaits ?

  Quand nous participons  à la messe le dimanche, nous voulons justement, comme ce Samaritain, rendre grâce au Seigneur. Nous essayons ensemble de prendre une plus vive conscience des bienfaits qui nous manifestent son amour et nous proclamons qu’il est Dieu qui nous fait vivre et qui appelle tous sans exception au salut qu’il leur offre gratuitement. (KS)








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