(RV) À l’ONU, l’observateur permanent du Saint-Siège Mgr Bernardito Auza est intervenu ce lundi 10 octobre au sujet de la promotion de la femme. Le prélat a appelé les Nations unies à poursuivre leurs efforts collectifs pour que «aucune femme ou fille, en particulier celles qui vivent dans la pauvreté et la détresse, ne soit mise de côté».
Un défi très actuel, souligne-t-il, parce qu'aujourd’hui, dans le monde, «35%
des femmes ont subi des violences physiques, le plus souvent domestiques et sexuelles». Des
violences à nouveau vivement condamnées par le Saint-Siège qui les qualifient «d’actes
de lâcheté». Évoquant le drame des mutilations génitales, désignées par le Pape
comme «un exemple inacceptable de coutumes qu’il faut encore éliminer», il
a salué le travail de nombreuses associations catholiques pour soutenir ces femmes
et changer les pratiques.
Mgr Auza a donc invité les membres de l’ONU a porter une attention particulière sur
ce type de comportements «déplorables» qui apparaît aussi au sein de la famille, «pourtant premier
lieu de socialisation et de fraternité». Il a rappelé cette phrase du Pape François
: «L’égale dignité des hommes et des femmes nous réjouit de voir de vieilles formes
de discrimination disparaitre, et naitre une réciprocité croissante dans les familles».
L’observateur du Saint-Siège a aussi mis en avant que «priver les femmes de ressources
économiques et leur restreindre leurs droits et leur participation politiques» sont
des formes diverses de «violence et d'exclusion qui représentent un obstacle majeur
au développement humain intégral».
Aujourd’hui, a affirmé Mgr Auza, «la pauvreté a principalement un visage féminin». Il
appelle donc à se battre pour la promotion des femmes et pour leur assurer un accès
équitable à des ressources financières et technologiques.
(BH)
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