2016-10-21 17:17:00

Dans les ruines d'Alep, le père Hilal apporte de l'aide aux civils


(RV) Entretien – En Syrie, la « pause humanitaire » décrétée par Moscou à Alep est en vigueur depuis jeudi 20 octobre 2016 mais des combats ont eu lieu dans l’un des huit passages établis pour permettre aux habitants et aux rebelles de quitter les secteurs Est. Ce vendredi matin, les huit couloirs humanitaires étaient déserts. Selon l’ONU, les premières évacuations médicales des quartiers rebelles ont dû être reportées en raison de problèmes d'insécurité.

Le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU dénonce une tragédie en Syrie. « Le siège et le bombardement d'Alep-est constituent des crimes d'une portée historique », a-t-il affirmé déclarant que l'ancienne cité d'Alep était aujourd'hui un « abattoir ». Zeid Raad al-Hussein s’exprimait à l’ouverture d'une session spéciale du Conseil des droits de l'homme de l'ONU réclamée par seize pays dont les États-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la France.

Avec les échecs des derniers cessez-le-feu à Alep, c’est également l’espoir de la paix qui se tarit. La ville divisée et bombardée se vide de ses habitants. Ceux qui restent sur place survivent dans des conditions extrêmes manquant de tout et surtout, du stricte nécessaire. Interrogé par le père Geziak, membre de la rédaction polonaise de Radio Vatican, le père Ziad Hilal, jésuite venant en renfort dans un des camps de déplacés de la ville, rappelle le besoin rapide d’un cessez le feu, seul moyen d’entamer le dialogue entre les différentes parties en conflit

(XS-LG)








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